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C’est sur la thématique des obligations convertibles que Muriel Blanchier et Xavier Hoche, fondateurs et gérants d’AltaRocca AM, partagent leur expertise. Cette classe d’actifs, aussi difficile d’accès soit-elle pour l’investisseur profane, serait-elle la solution miracle dans ce contexte de hausse des taux ?

Sans aller jusque-là, Muriel Blanchier rappelle que « si la question de la hausse des taux se pose aujourd’hui c’est parce que la croissance économique est plus soutenue. Et dans ce contexte favorable ce sont les actions qui devraient bien progresser.»

D’où l’intérêt de miser sur une classe d’actifs capable de capter la hausse des actions sans en subir toute la baisse. C’est là tout l’objectif des obligations convertibles, avec en prime, une volatilité moindre.

AltaRocca met donc en pratique ces avantages au sein de son fonds AltaRocca Obligations Convertibles (FR0011672799). Lancé en 2014, ce fonds compte aujourd’hui près de 305 millions d’euros d’encours, mais la maison affirme pouvoir gérer jusqu’à 1 milliard d’euros sans que cela n’affecte son mode de gestion.

On note également que la zone géographique du fonds est exclusivement européenne. Muriel Blanchier l’explique par le fait que « la performance long terme de cette classe d’actif en Europe est similaire à celle dans le monde. » D’autre part, car la maison explique qu’aujourd’hui près de 60% des entreprises émettrices d’obligations convertibles en Europe ne sont pas notées, et ce chiffre monte à 70% au niveau mondial.

C’est pourquoi, l’équipe de gestion adopte une analyse fondamentale avec notamment sa propre analyse de crédit de manière à donner une notation à 100% des émetteurs du fonds. Adopter la même approche au niveau mondial demanderait plus de capacité, sans pour autant apporter une valeur ajoutée en termes de performance.

EV/FL

Voir aussi

- Pourquoi miser sur les obligations convertibles ?