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L’ASPIM vient de publier les chiffres des SCPI et OPCI, véhicules privilégiés par les investisseurs pour réaliser des opérations immobilières.

Et, qu’il s’agisse des SCPI ou des OPCI on parle de « grands succès commercial » ou de « nouveau record historique ». Les SCPI ont collecté en 2016 un peu plus de 5 milliards d’euros nets (soit en progression de 30% par rapport à l’exercice 2015). Quant aux OPCI, leur collecte nette pour l’année passée s’élève à plus de 4 milliards d’euros (en hausse de 66% par rapport à 2015).

SCPI ou OPCI ? Tout dépend des attentes de l’investisseur puisque rappelons que les OPCI comportent un compartiment dédié aux actifs financiers (5% de liquidités, une poche de 35% composée d’actions, obligations, immobilier, liquidités selon le profil de l’OPCI). Le restant, soit 60% est réservé aux actifs immobiliers. Par nature, les OPCI sont donc plus liquides que les SCPI.

Cet engouement pour la pierre papier, à l’heure où les marchés manquent de lisibilité, reflète le sentiment des investisseurs à la recherche de placements offrant des rendements attrayants. En outre, et selon Christophe Kacy, directeur de la communication de l’ASPIM, «les français sont toujours très friands d’immobilier ».

Ainsi, les SCPI ont affiché une performance de l’ordre de 4,6% sur l’année. Ce chiffre variant suivant les catégories de sociétés « de 4,56 % pour les SCPI « Bureaux » à 5,07 % pour les SCPI « spécialisées » (1).

Quel avenir ? Christophe Kacy se montre optimiste pour l’année 2017. Il précise « qu’il est question d’apporter des variantes dans nos fonds. On va se tourner vers des actifs de services tels que des résidences de séniors, étudiantes, ou bien des crèches qui répondent à un besoin de la population ».

Cette hyper spécialisation de la « pierre papier » sera-t-elle le moteur de performance de l’année 2017 ?

EF/YK