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Le gérant anglais a construit étape par étape un ensemble cohérent. Il répond ainsi à une demande croissante des investisseurs qui souhaitent, à côté des actifs conventionnels (produits obligataires soumis aux caprices des remontées de taux, marchés actions manquant de lisibilité), faire une place plus large dans leur portefeuille à des actifs décorrélés et diversifiants.

Ce nouveau pôle regroupe les activités de Schroders dans l’immobilier, le financement d’infrastructures, la dette privée et le capital-investissement.

Sous la houlette d’Alan Cauberghs, ce département agrège les offres de plusieurs entités dont Schroders a fait l’acquisition au fils des trimestres : Advek dans le private equity, Neos Business  concernant le financement des PME. Avec la société suisse Secquaero, dont le gérant a acquis la majorité du capital début 2016, il intervient dans les activités assurantielles et de réassurances.

Rappelons qu’en juillet, la maison annonçait l’arrivée au bureau de Paris d’Arnauld Schaefer en tant que responsable du pôle Infrastructures, portant l’effectif de l’équipe à 9 personnes.

Le mouvement de Schroders, sans être nécessairement prévisible, n’est en rien exceptionnel. Le gérant, comme nombre de ses confrères, pousse une offre assez dans l’air du temps. Gestion alternative, actifs réels, matières premières… ne présentent pas toujours la même liquidité que les classes d’actifs conventionnelles. Mais ils sont de plus en plus prisés par les investisseurs comme par les institutionnels qui ont été parmi les premiers à s’y intéresser.

fl/ef