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Près de 9,50%, précisément 9,36% par an pendant 15 ans. C’est le rendement de Centifolia qui vient de fêter ses 15 ans. Un fonds devenu au fil des ans une des figures de l’industrie française avec une gestion de bon père de famille.

Le fonds a été lancé au « creux » des marchés, après l’explosion de la bulle internet et de la nouvelle économie, alors que les titres « growth » un moment portés au firmament par des investisseurs enthousiastes avaient entrainé dans leur dégringolade l’ensemble de la cote.

Aujourd’hui le fonds pèse près de 2 milliards d’euros avec un portefeuille resserré d’à peine plus de 45 lignes. Un inventaire typique d’une gestion de conviction s’exprimant sur un nombre étroit de valeurs.

Mais Centifolia ne risque-t-il pas, comme certains autres fonds, d’être confronté à un problème de taille d’encours ? Chez DNCA on se déclare serein concernant cette question : le fonds n’a-t-il pas par le passé dépassé les 3 milliards d’euros. Et à l’époque il ne semble pas en avoir souffert bien que la société de gestion ait alors procédé à un « soft close ».

A l’âge de l’adolescence, afin de poursuivre sa croissance, le fonds s’adjoindra d’ici moins d’une semaine les services de Damien Lanternier, un gérant aguerri qui a fait ses armes à la Financière de l’Echiquier dont il a été un pilier pendant de nombreuses années.

Le gérant travaillera aux coté de Jean-Charles Mériaux et de Igor de Maack sur le fonds Centifolia. Mais à côté de ce dernier, Damien Lanternier assurera aussi la gestion de tête du fonds Recovery.

Tout semble donc mis en œuvre afin d’aborder sereinenement la transition vers l’âge adulte.

EF/FL