Nouveau fonds dans l’univers des produits qui tendent à être décorellants : le M&G Global Listed Infrastructure (LU1665237704) que la maison M&G vient de mettre sur le marché simultanément dans plusieurs pays européens, dont la France et le Royaume Uni.
Il s’agit d’un fonds au portefeuille resserré d’à peine 50 lignes qui s’intéresse aux infrastructures au sens large. A côté des entreprises que l’on trouve classiquement dans le thème (distribution et production d’eau, d’électricité, de gaz mais aussi transports terrestres ou aériens, etc), l’équipe s’intéresse aussi aux infrastructures de nouvelles générations, comme par exemple les infrastructures de paiement en ligne.
Les raisons de l’engouement pour le thème des infrastructures sont connues : il s’agit d’actifs avec une excellente visibilité (des ressources nécessaires à la majorité de la population et à l’activité économique, avec souvent des contrats sur le long terme).
Avec ce fonds, M&G rejoint une famille qui ne cesse de s’agrandir : en France on compte une vingtaine de fonds qui jouent le thème des infrastructures. Certains généralistes comme le fonds de M&G, d’autres spécialisés sur une zone comme le Amundi India Infrastructure ou le Invesco Asia Infrastructure. On notera aussi qu’il existe des ETF infrastructures.
Une famille de fonds qui sur 5 ans a fait près de 10% par an en moyenne, et environ 4,50% par an sur 10 ans.
Même s’il demeure marginal dans les allocations, le thème inspire. En effet, alors que les marchés actions offrent une visilité parfois aléatoire, les infrastructures présentent un caractère assez prévisible en termes de cashflows. Et jouent un vrai rôle de diversification dans les portefeuilles.
D’ailleurs certains opérateurs ne s’y sont pas trompés, comme Schroders qui a développé à Paris une veritable expertise sur le financement d’infrastructure, ce qui a donné lieu le mois dernier à la création d’une société de gestion ad-hoc, Schroder Aida.
EF/FL