Transcipt de l’interview réalisé sur BFM Business.
Axa lance un fonds d’investissement « Digital Economy », qu’est-ce que vous en pensez ? Est-ce que ce n’est pas un peu opportuniste, pour surfer sur un phénomène de mode ?
- Un bon gérant est opportuniste, il passe son temps à chercher les opportunités
- A court, moyen ou long terme
- Vrai qu’il y a des phénomènes dans le monde de la gestion : fonds 130/30, gestion flexible, marchés émergents…
- Economie digitale est en effet à la mode
- Mais c’est aussi un vrai gisement d’opportunités
- Voir par exemple la Nlle éco et bulle internet il y a près de 20 ans
- Un effet de mode : 98% des sociétés ont disparu
- Mais des vraies succès : Google, Amazon, etc
- La vraie question : pas tant phénomène de mode
- Mais « comment ne pas se tromper » pour acheter les pépites ou les leaders de demain ?
- Difficile sur des secteurs en rupture
Il y a beaucoup de fonds qui joue les « ruptures » ?
- CPR Global Disruptive Opportunities,
- Parvest Smart Food,
- Sycomore Happy@Work,
- Pictet Nutrition,
- Etc
- Il s’agit de nouveaux marchés
- Défricher des opportunités
Concrètement, dans quel genre de sociétés investissent ces fonds ?
- Il s’agit de sociétés innovantes
- Ou sur des marchés innovants
- C’est ce qui apporte le levier
- Si on regarde le fonds « Global Disruptive » de CPR :
- Softbank au Japon
- Umicore, belge, dans les matériaux
- PayPal
- Acuity aux US : techno LED
- Ou encore Kubota dans le fonds Smart Food de Parvest
J’ai l’impression qu’on trouve un peu de tout…
- Oui, très hétérogène
- Des noms connus, et aussi des valeurs émergentes
- Ce n’est pas tellement ça le problème : il est normal que sur des marchés de rupture on regarde tous azimuts
- La vraie question : la cohérence des valeurs mises en portefeuille
- Contre-exemple : Pernod-Ricard dans un fonds Santé !