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L’analyse de Daniel Morris, strategiste sénior chez BNP Paribas AM.

L’une des surprises de 2017 a été la performance relativement modeste des actions du secteur de l’énergie entrant dans la composition de l’indice MSCI World des actions des pays développés. Le secteur n’a gagné que 4,2 % l’an passé tandis que l’indice s’adjugeait 23,1 %. Cet écart est surprenant car le principal moteur de performance des actions du secteur de l’énergie – le prix du pétrole brut – a clôturé l’année en hausse de plus de 20 %.

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La baisse des prix du pétrole au premier semestre 2017 s’est accompagnée d’une moindre diminution du cours des actions du secteur de l’énergie. Fin juin, les prix du Brent brut avaient chuté de presque 20 %, tandis que le secteur avait reculé de l’équivalent de 62 % de ce chiffre, soit 12 %. Toutefois, le rebond ultérieur des prix ne s’est pas accompagné d’une remontée comparable des actions.

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Pourquoi le secteur de l’énergie est-il à la traîne ?

Si le bêta, ou le coefficient de corrélation entre les deux, s’était maintenu à 62 %, le secteur aurait terminé l’année sur une hausse de presque 16 % au lieu des 4 % réalisés. Or le bêta n’a été que de 36 %, autrement dit la corrélation était plus forte quand les prix du pétrole chutaient que quand ils montaient.

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Le prix à terme du pétrole peut expliquer pourquoi le rebond des prix du pétrole ne s’est pas accompagné d’une remontée comparable du cours des actions. (…) Actuellement, le prix à terme est inférieur de plus de 4 USD par baril, situation connue sous le nom de déport (la courbe est inversée ; sa pente est négative).

Cette inversion tient aux anticipations du marché en matière d’offre et de demande de pétrole.

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