Pourrez-vous encore longtemps ne pas en tenir compte… Le point de vue de Stéphane Monier, responsable des investissements chez Lombard Odier.
Trois des principales banques centrales mondiales ont sonné l’alarme sur les risques que le changement climatique fait peser sur le système financier. Sur ce point, nous sommes convaincus que les investisseurs ne peuvent plus se permettre de traiter les questions environnementales et les autres préoccupations ESG1 comme un simple enjeu de niche au sein des portefeuilles.
L'investissement responsable représente déjà plus d'un dollar sur cinq géré professionnellement aux États-Unis et des études suggèrent que cette proportion pourrait atteindre près de 53% pour les actifs européens2. Alors que cette croissance est sur le point de s’accélérer, l’investissement responsable va rapidement devenir un enjeu de portefeuille dans son intégralité et nous encourageons vivement les investisseurs à le penser comme tel.
Une révolution tranquille
L'économie mondiale est à l’aube d’une révolution de l’investissement responsable qui aura des implications significatives pour les investisseurs. Les secteurs d’activité et les entreprises qui ne parviendront pas à répondre au besoin d'un modèle de croissance plus durable seront pénalisés par le marché.
2015 a marqué un tournant important dans cette transformation. Cette année-là, 193 pays ont convenu d'adopter les 17 Objectifs de développement durable des Nations Unies visant à mettre fin à la pauvreté, à lutter contre les inégalités et à relever le défi du changement climatique. Cette même année, l'Accord de Paris a été conclu, établissant un ensemble d'objectifs mondiaux de grande portée pour lutter contre le changement climatique au cours des prochaines décennies.
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