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Il n’est pas exagéré de dire que les marchés sont récemment devenus plus animés. Un secteur en particulier a été l’épicentre du regain de volatilité des marchés : la technologie. Décryptage par Mario Eisenegger, investment specialist chez M&G.

Sur le marché à haut rendement américain, le secteur technologique a sous-performé l’ensemble du marché à haut rendement. Compte tenu de bilans plus endettés, les émetteurs à haut rendement ont tendance à être plus sensibles aux difficultés propres à un secteur particulier.

Le graphique illustre l’écart de rendement supplémentaire offert par le secteur technologique américain par rapport à l’ensemble du marché à haut rendement américain. Bien que toujours négatif, le différentiel de spread de crédit s’est contracté en passant de -115 points de base (pb) début décembre à -81 pb.

Mais, ce serait une conclusion hâtive que d’établir des parallèles avec la correction des actions des groupes technologiques qui était liée à des inquiétudes en matière de protection de la vie privée.

Le secteur technologique à haut rendement a en effet eu son propre lot d’événements idiosyncratiques, comme des changements de stratégie (Dell), des discussions en vue d’une fusions-acquisition (NXP), des résultats moins bons que prévu (Veritas) ou encore des dégradations de notation (Lexmark), pour n’en citer que quelques-uns.

En dépit du récent accès de faiblesse, les spreads des émetteurs technologiques à haut rendement américains continuent de s’établir à des niveaux peu élevés par rapport au marché à haut rendement américain sur une période de trois ans.

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