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Selon une enquête réalisée par Longitude Research pour le compte d’Aviva Investors, les investisseurs institutionnels du Royaume-Uni et d’Europe continentale sont en train de renforcer très nettement leur allocation aux classes d’actifs alternatives, tels que la dette et le financement d’infrastructures, le financement structuré, le financement immobilier et la dette privée d’entreprises, dans le cadre de stratégies diversifiées visant une meilleure performance ajustée des risques.

Parmi les principales conclusions, on note que :

• En Europe continentale, les assureurs et les fonds de pension envisagent d’accroître leur allocation aux actifs alternatifs de plus de 40 % : les assureurs prévoient d’allouer 9,2 % de leur portefeuille aux actifs alternatifs, contre 6,5 % actuellement, tandis que les fonds de pension envisagent de porter celle-ci de 5,2 % à 7,3 %.

• Ces projets s’expliquent par la volonté de bénéficier du profil de risque de ces actifs alternatifs (pour 34 % des répondants), ainsi que de leurs avantages en matière de diversification (33 %) et de leur prime d’illiquidité (30 %).

• La plupart des investisseurs interrogés pensent trouver les meilleures opportunités en-dehors de leur marché local.

• Malgré cette tendance en faveur d’allocations plus importantes, plusieurs freins à l’investissement demeurent, parmi lesquels l’illiquidité des actifs (31 %), le coût élevé des stratégies (29 %), la difficulté d’identifier des opportunités adaptées (27 %) et la réglementation (27 %).

La dette privée d’entreprises correspond à la classe d’actifs alternatifs la plus répandue dans les portefeuilles des assureurs et des fonds de pension (57 % et 55 % respectivement). Le succès de cette classe d'actifs ne se dément pas, puisque 42 % des assureurs et 26 % des fonds de pension prévoient d’y augmenter leurs expositions au cours des 12 prochains mois.

Parallèlement, 31 % des assureurs envisagent d’accroître leur exposition à la dette d'infrastructure au cours des 3 prochaines années, une tendance qui est peut-être confortée par un traitement du capital plus favorable sous le régime Solvabilité II.