Le développement de nouvelles sources de revenus par les acteurs de l’immobilier coté prend une ampleur croissante qui témoigne de leur capacité à utiliser leur connaissance client pour trouver des relais de croissance. Analyse par Laurent Saint Aubin, gérant actions chez Sofidy.
le cas, par exemple de Vonovia, première foncière résidentielle allemande, qui a récemment affiché les revenus additionnels attendus grâce à l’exploitation des données de son portefeuille de locataires.
Vonovia gère en effet aujourd’hui 370 000 appartements et 90 000 parkings répartis entre 50 000 immeubles qui accueillent un million de locataires sur lesquels Vonovia dispose d’informations précieuses. Autant d’informations qui lui permettent de développer une offre de services adaptés à leurs besoins :
ces clients se voient désormais systématiquement proposer à leur entrée un contrat d’accès à internet ainsi qu’un contrat de fourniture d’énergie « verte », environ 5% moins cher que les contrats proposés par les opérateurs classiques, produite par Vonovia (installation de panneaux photo-voltaïques possible sur 11 000 immeubles). Par ailleurs, sont développés des services de sécurité, des compteurs intelligents, des points de livraison de colis, des services d’aide à la personne et de partage de moyens de transport (e-cars, e-bikes, e-scooters). Selon Vonovia, l’intégration de ces services devrait générer au total 120 millions d’euros d’EBITDA en 2018.
Cet exemple n’est pas isolé : les foncières détentrices de murs développent des contrats de management avec leurs opérateurs qui leur permettent de partager la marge d’exploitation. Certaines vont jusqu’à devenir elles-mêmes exploitants. C’est le cas notamment de Swiss Prime Site en matière de résidences de services pour personnes âgées sous la marque Tertianum, ou bien encore de Covivio avec la marque d’espaces de travail partagés Wellio
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