La banque privée met sur le marché son nouveau fonds FCP Atlas « actions internationales », dans une catégorie qui compte déjà plus de 500 fonds. Alors que le marché est déjà très encombré et que la tendance est plutôt à la création de fonds thématiques, pourquoi Cholet Dupont décide-t-il de retourner vers le mainstream ?
Pour Karl Edom, gérant du fonds FCP Atlas, le « marché n’est pas si encombré que ça ». En effet, la maison a décidé d’orienter son portefeuille vers des entreprises qui augmentent leurs dividendes chaque année.
Le critère de croissance des dividendes est, bien sûr, le critère majeur de sélection pour la création du portefeuille de FCP Atlas, mais la « reconnaissance boursière » est toute aussi importante.
Karl Edom qualifie cette stratégie, non pas de « gestion de convictions » comme on pourrait s’y attendre, mais de « gestion pragmatique ». Les 50 lignes que propose le gérant le démontrent : le choix a été ici de mettre en place un portefeuille concentré et équilibré avec des lignes complémentaires.
Investir dans l’univers mondial ne veut pas dire investir dans tous les types de secteurs. Différents profils de sociétés sont privilégiés. Les critères pris en compte sont la maturité des produits proposés et la variété des stratégies marketing.
Le fonds FCP Atlas a été testé « en chambre » en 2018 et affiche déjà des résultats prometteurs : depuis décembre 2018, le fonds affiche une performance de 24% contre l’indice MSCI World.
Le gérant du fonds FCP Atlas assure néanmoins que les entreprises mises en portefeuilles ne sont pas toutes de l’envergure de L’Oréal. Il propose aussi d’investir dans des sociétés comme Fedex qui « rebondissent plutôt bien en ce moment ». Il se dit être « assez confiant sur la fin de l’année ».