Fuis il y a encore peu de temps, les émergents semblent être de nouveaux plébiscités par les sociétés de gestion à l’exemple d’UBP (l’Union Bancaire Privée) qui renforce son offre avec le lancement d’un fonds actions émergentes globales.
Le lancement du fonds UBAM-Global Emerging Equity (LU0782412760) est lié à la conviction qui a encore du grain à moudre sur les émergents. La démographie favorable, la convergence de leurs économies vers celles des pays développés, les réformes entamées sont autant de facteurs qui ont convaincu la société de gestion de renforcer son offre sur cette classe d’actifs.
Bien que cette classe d’actifs compte environ 1.000 titres pour 23 pays (selon la société de gestion) cette dernière est consciente que tout n’est pas bon à prendre dans ce gisement. C’est pourquoi il a été mis en place un processus de gestion rigoureux mêlant approche quantitative et qualitative.
C’est ainsi que des 1000 titres environ sur le marché émergents, la société de gestion analyse environ « 180 idées investissables » selon une check-list en 29 points récapitulant les facteurs fondamentaux caractérisant « un bon investissement ».
Un fonds géré par trois gérants, avec également des équipes locales basées notamment à Istanbul et Shanghai, et dirigés par Mathieu Nègre, responsable Actions Emergentes Globales.
« Notre fonds se caractérise par une exposition pays beaucoup plus équilibrée que celle de l’indice MSCI Emerging Markets » explique Mathieu Nègre. « Il accorde en effet moins de poids aux grandes économies, ce qui permet à des marchés plus petits de contribuer davantage à la performance. Cette approche vise essentiellement à limiter le risque pays, qui se trouve être le principal risque au sein d’un portefeuille d’actions émergentes ».
Un fonds qui devra redoubler d’efforts pour convaincre les investisseurs de revenir sur le marché émergents, certains ayant encore du mal à se remettre du crack chinois…