Invesco a organisé un webinaire sur l’investissement obligataire le jeudi 25 mai 2023. L'objectif de la session était d'aider les investisseurs à naviguer dans l'incertitude macroéconomique et à orienter leurs portefeuilles dans une direction plus claire. Ce tour d'horizon présente une synthèse des principaux sujets abordés au cours de la session.
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Synthèse
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Une année 2022 difficile pour les obligations a créé des opportunités significatives sur les marchés obligataires.
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Selon notre équipe « Global Market Strategy », l’évolution la plus probable est celle d'une décélération mondiale, avec une inflation « qui diminue à un rythme raisonnablement rapide ».
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Cet environnement pourrait favoriser le crédit « investment grade », mais aussi certaines opportunités dans le segment du haut rendement.
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Dans un contexte d’affaiblissement potentiel du dollar américain, la dette des marchés émergents pourrait avoir un rôle à jouer.
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Les prêts seniors à taux variables constituent actuellement l'un des actifs les plus performants dans le segment obligataire.
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La volatilité des marchés récompense les investisseurs qui font preuve de flexibilité et « font les recherches nécessaires ».
Avant-propos de Tony Wong
« Combien faut-il de cygnes noirs pour constituer une volée ? » On pourrait croire qu'il s'agit du début d'une mauvaise blague ou d'une anecdote. Mais il s’agit en fait d’une question récemment posée par l’un de nos collègues d'Invesco. Son ton était ironique, mais l'idée sous-jacente était sérieuse. Notre environnement macroéconomique des trois dernières années a été volatil. Si l'on se concentre sur la seule année 2022, l’expression « annus horribilis » vient à l'esprit, sachant que les obligations et les actions ont subi des pertes spectaculaires sur fond de guerre, d'inflation et de hausses de taux.
L’année 2023 est déjà bien entamée et elle s'annonce plus prometteuse. La vague de ventes sur les marchés obligataires en 2022 a créé de bonnes opportunités de valorisation et, pour la première fois depuis la crise financière mondiale, les marchés obligataires offrent des opportunités de revenus significatives. Cela n'a pas été sans problème naturellement, comme en témoignent les récentes turbulences dans le secteur bancaire. Cependant, pour les investisseurs qui savent où chercher, il y a des opportunités à saisir.
Dans ce contexte, Invesco a organisé un webinaire sur l’investissement obligataire le jeudi 25 mai 2023. L'objectif de la session était d'aider les investisseurs à naviguer dans l'incertitude macroéconomique et à orienter leurs portefeuilles dans une direction plus claire. Ce tour d'horizon présente une synthèse des principaux sujets abordés au cours de la session. J'espère qu'il vous sera utile.
Contexte macroéconomique
Paul et Kristina ont commencé le webinaire par une conversation sur l'économie mondiale. Paul a présenté son scénario macroéconomique de base, avant d'examiner deux scénarios alternatifs. L’évolution la plus probable est celle d'une décélération mondiale, avec une inflation « qui diminue à un rythme raisonnablement rapide ». Dans ce scénario, Paul s'attend à ce que la Réserve fédérale commence à réduire ses taux au second semestre, ce qui « signifie probablement que le dollar va s'affaiblir », a-t-il ajouté.
En termes de performance des actifs, cela représente un mix de bonnes et de mauvaises nouvelles. En effet, cela signifie d'une part un affaiblissement des économies. De l’autre, cela implique également que les taux d'intérêt commencent à baisser. Dans l'ensemble, « nous privilégions les actifs défensifs », a souligné Paul, « donc les obligations plutôt que les actions ». En termes d'allocation d'actifs, il estime que les obligations « jouent un rôle de plus en plus important par rapport à ce que nous avons connu au cours des cinq ou six dernières années ». En d'autres termes, « les obligations sont de retour ».
Au sein de cette classe d'actifs, selon le scénario de base de Paul, les domaines privilégiés sont le crédit à haut rendement et le crédit « investment grade ». Toutefois, étant donné que le dollar est susceptible de s'affaiblir, c'est aussi une « période stimulante » pour des actifs tels que la dette des marchés émergents, a ajouté Kristina.
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