La démocratisation du private equity se poursuit en France avec l’arrivée d’offres avec des tickets d’entrée plus abordables, parfois autour de 10,000 euros. Chacun y trouve son compte : à la fois les entreprises qui bénéficient de ce dispositif d’accompagnement et les épargnants qui investissent.
Les actions, les obligations, la pierre papier et l’immobilier sont des supports d’investissement bien connus des épargnants français. Le private equity l’est beaucoup moins. Pas pour longtemps.
Kesaco ?
Vous n’en avez peut-être jamais encore entendu parler…mais ça ne va pas tarder. Le private equity devient un placement incontournable pour les épargnants français. Contrairement à la bourse, le private equity consiste à investir dans le capital d’entreprises non cotées. Il existe quatre types d’investissements possibles : le capital-risque pour les start-ups, le capital-développement pour les PME et les ETI, le capital-transmission qui consiste à racheter des entreprises avec des actions et de l’effet de levier, et enfin l’infrastructure qui se développe aussi dans des proportions importantes. On le sait peu mais depuis dix ans, les montants totaux levés en bourse sont moins importants que ceux en private equity au niveau mondial. L’implication est immédiate : le financement de l’économie est de plus en plus réalisé à travers des capitaux privés. Ainsi, les six premières entreprises mondiales Amazon pour ne citer qu’elle sont toutes passées, et souvent dans des délais très rapides, par la case du capital-investissement.
Pourquoi un tel engouement ?
On a pour coutume de penser que la Bourse est accessible à tout le monde et que tout le monde doit être coté. En réalité, dans la majorité des cas, il est préférable qu’une entreprise passe par la case du private equity car les fonds de private equity apportent autre chose que de l’argent et notamment aident à structurer un projet, une entreprise, ce qui n’est pas le cas des investisseurs cotés qui sont, par nature, passifs. Si on comprend cela, bien des mésaventures peuvent être évitées.
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Source : Terre d’Epargne, de Pictet Asset Management
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