Une élection américaine historique, de nouvelles mesures de relance en Chine et des tensions géopolitiques croissantes laissent à penser que la seconde moitié de la décennie 2020 sera sensiblement différente de ce que nous avons vu jusqu'à présent. La croissance, l'inflation et les taux d'intérêt dans les économies du monde entier devraient prendre des directions très différentes au cours de l'année à venir. De profonds changements sont en cours dans un certain nombre de pays, de classes d'actifs et de secteurs. Les investisseurs auront besoin d'une stratégie différenciante. Les Perspectives 2025 de Fidelity examinent les différents scénarios macroéconomiques qui pourraient se produire au cours de l'année à venir et donnent un aperçu de la manière dont nous envisageons de nous positionner dans les principales classes d'actifs à l'approche de 2025.
Les Etats-Unis prêts à la reflation
La réélection de Donald Trump devrait donner un soutien supplémentaire à la croissance américaine. Mais, axée en particulier sur le relèvement des droits de douane, sa politique économique devrait notamment se traduire par un regain d’inflation aux États-Unis. Au-delà, elle pose un certain nombre de questions sur la trajectoire des économies européenne et chinoise.
La victoire sans appel de Donald Trump aux présidentielles américaines de novembre rebat les cartes de l’année 2025. Le scénario d’atterrissage en douceur envisagé jusqu’ici aux États-Unis devrait céder la place à celui d’une reflation, l’an prochain. Du reste, la croissance de la première économie mondiale, qui a soutenu le reste du monde ces dernières années, devrait être plus protectionniste. L’Europe et la Chine vont devoir s’accommoder de cette politique qui risque de peser sur leurs perspectives de croissance et d’inflation en raison du ralentissement de la demande extérieure. Au-delà, le contexte géopolitique (Ukraine et Moyen-Orient) pourrait être de nature à créer des vents contraires pour l’ensemble de l’environnement macroéconomique mondial.
L’exceptionnalisme américain
Politique budgétaire expansive et hausse des droits de douane seront, à première vue, les pièces maîtresses de la politique économique du second mandat de Trump. Mais alors que l’économie se porte bien (consommation robuste, solidité bilancielle du secteur privé, taux de chômage faible), ces mesures qui réduisent le risque de récession, augmentent a contrario le risque d’une hausse franche de l’inflation. Nous estimons que les droits de douane envisagés (60 % pour la Chine et 20 % pour le reste du monde) sont des taux maximalistes servant de base de négociations. De sorte qu’ils pourraient être, in fine, bien inférieurs aux anticipations.
Quatre scénarios pour les États-Unis en 2025
Sur le front budgétaire, l’extension de la loi sur les réductions d’impôts et les emplois (Tax Cuts and Jobs Act - TCJA) par la nouvelle administration devrait porter le déficit à un niveau exceptionnel de 8 % du PIB. Si cela avantagera assurément la croissance du PIB nominal sur l’année à venir, la viabilité d’une telle orientation est discutable à plus long terme. En particulier, si la politique sur les barrières douanières s’avère agressive, le risque de stagflation grandit d’autant sur les trimestres à venir. En outre, la réduction du solde migratoire serait de nature à freiner la croissance tout en entraînant les salaires et l’inflation des services dans une spirale haussière.
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