« Les marchés financiers sont l’incarnation métaphorique de notre cortex cérébral. Leur champ d’action est vaste, leurs connexions nombreuses et leur potentiel illimité mais pourtant… ils semblent toujours incapables de traiter plus d’une information majeure à la fois. Ils doivent séquencer les problèmes et passer les étapes une à une en se focalisant sur l’échéance la plus proche.
Au mois d’avril, c’est l’élection présidentielle française et la forte remontée « mélenchoniste » qui ont concentré toute l’attention des investisseurs. Et si les incertitudes de dernières minutes ont été balayées par le « bon » résultat du premier tour, nous ne pouvons encore retirer notre scénario de risque politique en Europe. La froideur des échanges entre la zone euro et l’Angleterre, les banques italiennes et les élections allemandes restent autant de risques qu’il faudra prendre en compte au fur et à mesure. Parallèlement notre scénario de « tension interne et externe aux Etats-Unis » se renforce devant l’incapacité du président Trump à obtenir l’adhésion des élus de son propre parti.
Ces deux scénarios alternatifs auraient des conséquences néfastes sur les marchés actions, mais seul le scénario centré sur l’Europe verrait les taux baisser. Enfin notre scénario central de « bonne dynamique de la croissance mondiale » se confirme laissant présager la poursuite du vaste mouvement de hausse des actions et de baisse mesurée de l’obligataire. »
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Cyrille Geneslay, gérant allocataire chez CPR AM.
CG/EF