La filiale du groupe bancaire éponyme a récemment annoncé le lancement de son offre fintech made in Arkéa prévue pour début septembre.
On peut voir dans cette offre une suite logique au projet mis en place par la maison depuis un certain temps. En effet, la société a multiplié les partenariats avec des fintech telles que Yomoni, Grisbee ou encore WeSave, pour ne citer qu’eux.
Baptisée « Max », cette solution se présente comme un véritable assistant personnel. Sa mission se répartit autour de 3 thèmes : optimiser, trouver et suggérer.
Selon Didier Ardouin, directeur général de Max, cette application vise « à améliorer ce qu’on a déjà, comme par exemple s’adapter aux prix pratiqués sur les assurances vie ». En plus de chercher des offres de banque ou d’assurance en adéquation avec les besoins du client, cette fintech proposera un service de conciergerie[1] accessible à tout moment et partout dans le monde.
Par ailleurs, « la grande force du dispositif » sera de proposer des solutions d’investissement tenant compte du profil de l’utilisateur.
En outre, utiliser cette application, entièrement gratuite, permettra[2] d’avoir accès à « une carte agrégatrice » afin de pouvoir payer avec n’importe quel compte bancaire[3].
Mais cette application n’est-elle pas un concurrent de ses partenaires ? Le directeur assure, bien au contraire, « qu’elle implémente leur savoir-faire, notamment en tant que briques fonctionnelles», chacune des fintech ayant son propre terrain de jeu[4].
L’application se rémunère via « les commissions versées par les fournisseurs sur les produits vendus ».
Enfin, Didier Ardouin souligne que les suggestions opérées par l’application « seront faites en totale impartialité, si bien que des produits extérieurs au réseau Arkéa seront directement proposés au client s’ils correspondent à ses besoins ».
YK/EF
Voir aussi
[1] Un partenariat avec une société de conciergerie de renommée mondiale sera bientôt annoncé.
[2] A partir du 1er octobre 2017.
[3] A titre d’exemple les retraits effectués à l’étranger via cette carte ne feront pas l’objet de frais.
[4] « Par exemple, c’est la fintech Fluo qui est en charge de l’activité de comparateur d’assurances ».