Didier Saint Georges membre du comité d’investissement chez Carmignac relativise la vague d’optimisme. Croissance et marchés vont bien, jusqu’ici…
« A ce jour, les analystes peuvent ancrer dans le réel le relèvement régulier de leurs estimations des résultats d'entreprises pour 2017 (…) [ils] attendent en moyenne désormais pour 2017 des résultats en hausse de 15% en zone euro, 13% au Japon, et 10% aux Etats-Unis.
Les résultats d'entreprises au 2nd trimestre devraient continuer de bénéficier de l'amélioration des fondamentaux économiques. Et la zone euro devrait de nouveau faire particulièrement bonne figure.
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[Mais] : aux Etats-Unis, la politique économique du Président Trump risque au final d'être moins disruptive que celle trompétée par le candidat. (…). Le cycle économique américain devra probablement se résigner bientôt à subir son vieillissement naturel.
A contrario, le « Brexit », lui, aura bien lieu. Et en respectant à la lettre le choix politique exprimé par les citoyens britanniques en juin 2016, la sortie de l'Union Européenne risque d'infléchir considérablement la trajectoire économique du Royaume-Uni.
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La Chine a commencé à resserrer le rythme de croissance des prêts bancaires. Plus globalement, la question du durcissement des conditions financières toujours extrêmement accommodantes va refaire surface (…).
Si la croissance nominale globale (1) continue son ascension, fût-elle modérée, les banques centrales devront alors accélérer la normalisation de leurs politiques monétaires au second semestre, opposant ainsi un frein à la valorisation des actifs financiers (…).
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(…) les marchés progressent depuis un an sur la base d'un cycle économique global, nourri par la relance chinoise, l'espoir de politiques économiques expansionnistes et des régimes monétaires très favorables. (…) les cycles ne sont pas éternels, il faut désormais scruter avec beaucoup de vigilance les signaux d'inflexion. »
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Rédaction
Voir aussi
1. Croissance en volume plus inflation