Le point avec Laetitia Baldeschi co-Responsable des études et de la stratégie chez CPR AM. Morceaux choisis :
«(…) La place de la Chine est centrale dans la dynamique émergente. C’est évidemment l’un des pays les plus « gros » consommateur de matières premières et à ce titre, toute accélération de l’activité chinoise se traduit par une hausse des importations.
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La dynamique commerciale chinoise a entraîné une reprise des échanges commerciaux de l’ensemble de l’Asie (…). Le développement du projet chinois « one belt, one road » qui vise à renforcer les infrastructures avec les pays partenaires économiques de la Chine, sera vraisemblablement une source non négligeable de développement économique.
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L’Amérique latine (…) a bénéficié au premier chef de la hausse de la demande mondiale. Le Brésil, avec une nouvelle équipe gouvernementale et quelques signaux précurseurs d’une sortie proche de la récession, a de nouveau attiré massivement les investisseurs.
[Au Mexique] (…) les discours étant plus modérés sur les ambitions protectionnistes du nouveau président américain, le marché mexicain et la devise du pays ont retrouvé leur orientation haussière.
Cette hausse de l’Amérique latine est-elle durable ? C’est nous semble-t-il un peu moins sûr ! (1)
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Dans la mesure où la Chine ne s’effondre pas, et où les grands pays développés maintiennent leur dynamique de croissance, les fondamentaux des émergents devraient continuer de se renforcer.
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Il faudra toutefois rester attentif à l’évolution de la situation de M. Trump, notamment vis-à-vis de son Congrès, de même qu’à ses décisions en matière de protectionnisme, qui pourraient avoir des conséquences non négligeables sur les perspectives de croissance de certains pays émergents
Par ailleurs certains pays font face à des situations politiques (2) ou géopolitiques (3) qui obligent à une certaine prudence dans le cadre d’investissements spécifiques.
EF/FL
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EF/FL
Voir aussi
(1)« Le recentrage possible de l’équipe Trump sur un protectionnisme accru (…) poserait en effet problème au Mexique, dont l’économie est largement dépendante des Etats-Unis. L’autre grand pays du continent semble de nouveau s’enfoncer dans une séquence politique compliquée avec le scandale qui touche le Président brésilien, Temer, qui pourrait interrompre l’optimisme des investisseurs étrangers (…). Sans compter les situations particulièrement compliquées du Venezuela et dans une moindre mesure de l’Argentine ! Autant de raisons de rester un peu plus prudent sur la zone, même si le Chili ou le Pérou offre certaines opportunités ».
(2)Brésil, Afrique du Sud, Turquie…
(3)Turquie, Russie…