Dixit Didier Saint-Georges, membre du Comité d’Investissement de Carmignac, dans sa note récemment publiée. Extraits :
« Cet optimisme général, que confirme le niveau historiquement bas de la volatilité de marché, exprime une grande confiance des marchés à l’égard de ce chemin de crête.
Il est rationnel sur la base de la réduction du risque politique immédiat, aux États-Unis comme en Europe, la bonne tenue de l’économie globale, et la prudence annoncée des Banques centrales.
Mais il devrait accorder plus d’attention aux nouvelles zones de fragilité qui l’entourent.
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Janet Yellen (…) a confirmé en juin de façon précise son intention de commencer à réduire la taille de son bilan avant la fin de l’année.
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Il s’agira d’une expérience sans précédent (…), à un moment où le cycle économique américain s’approche d’un point d’inflexion. Les marchés vont devoir par conséquent anticiper les effets de cet évènement inédit sur toutes les classes d’actifs.
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La Banque centrale européenne s’oriente elle aussi vers une politique moins accommodante, pour de bonnes raisons.
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Cette perspective devrait contribuer à une correction du niveau excessivement bas des taux d’intérêt de la dette allemande et un nouveau potentiel d’appréciation de l’euro.
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Toutefois, gardons à l’esprit qu’une tension importante sur les taux sans risques et une appréciation trop rapide de l’euro constitueraient des obstacles importants à l’appréciation des marchés européens.
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Ce qui produit aujourd’hui une convexité du risque de marché à la politique monétaire est l’existence d’un véritable cycle économique, le premier de cette ampleur depuis 2010.
Un durcissement des conditions financières sur une économie en ralentissement la ralentira davantage encore. Tandis qu’appliqué à une économie en accélération, ce durcissement pourrait justifier une tension très sensible sur les taux et sur la monnaie (…).
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EF/FL