En dépit de ses difficultés de financement, l’Afrique offre toujours un potentiel indéniable. Tel est le point de vue mis en avant par Euler Hermes. Extraits :
« Malgré les défis qui restent à relever et les récentes pressions financières subies par les exportateurs de matières premières, le continent africain dispose d’un potentiel économique considérable », explique Stéphane Colliac.
Le développement des entreprises africaines est une réalité. D’ailleurs, nous estimons que le PIB de l’Afrique croîtra de +2,6 % en 2017.
La liquidité se retrouve toutefois sous pression car plusieurs pays ont vu récemment leur monnaie se déprécier.»
Le problème n’est pas sa croissance, mais son financement.
L’incertitude politique […] accentue la faiblesse des performances économiques de certains pays exportateurs de matières premières comme le Gabon, le Ghana, le Nigeria et l’Afrique du Sud.
Elle affecte également les investissements directs étrangers car les investisseurs répugnent à placer des capitaux dans un pays ou une région en proie à des bouleversements politiques.
La politique de change constitue un autre défi majeur pour l’Afrique.
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[Certains pays] mis à part, on observe que de nombreux [autres] ont continué à bénéficier des conséquences positives des réformes engagées antérieurement (…).
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Le fait que l’Afrique soit en retard sur le reste du monde constitue paradoxalement un avantage pour la région, car cela lui permet d’adopter une autre approche du développement.
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Maroc : un ilot de tranquillité : la croissance est de retour. (…) Au T1 2017, la croissance du PIB s’est renforcée à +4,3% a/a, faisant suite à une hausse de +0,9% au T4 2016 (…). Les difficultés de la production agricole expliquent la faible croissance en 2016 (+1,1%) mais son rebond sera le principal contributif d’une croissance attendue à +4,5% en 2017. »
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EF/EB