Annabelle Rocat, associée chez Alpha FMC, cabinet de conseil auprès des acteurs de la gestion d’actifs revient dans sa dernière livraison sur les enjeux des banques privées au cœur de la digitalisation.
« Les banques privées l’ont enfin compris : elles se doivent d’offrir à leurs clients une nouvelle proposition de valeur (…), si elles souhaitent rester concurrentielles (…).
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Dans cette perspective, les investissements réalisés doivent permettre, en particulier, aux banques privées d’accompagner les clients vers une facturation du conseil, de gagner en temps commercial afin de permettre aux banquiers d’être davantage orientés « clients » et de mieux les connaitre, tout en répondant aux exigences réglementaires.
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Les grandes tendances observées (…) concernent souvent la mise en place d’offres de gestion qui visent à automatiser le conseil en investissement, en s’appuyant sur des outils qui tiennent compte du profil de risque et des orientations de gestion définis en accord avec chaque client.
Les principales offres de gestion financière (…) telles que la gestion sous mandat ou la gestion conseillée ne sont pas encore suffisamment répandues auprès de la clientèle française.
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Le challenge est donc à la fois de développer ces offres auprès des clients tout en investissant dans des solutions informatiques qui permettent de les moderniser et de répondre aux exigences réglementaires de transparence et de suivi des conseils financiers prodigués.
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Les nouveaux outils doivent être fournis en complément du contact humain et doivent renforcer le rôle du banquier pour qu’il gagne en efficacité. Le bon équilibre entre automatisation et personnalisation (le « sur-mesure ») doit être identifié. (1) »
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EF/FL
Voir aussi
- Aux Etats-Unis, Morgan Stanley a annoncé ce mois-ci sa volonté d’accompagner ses 16.000 conseillers avec des outils d’intelligence artificielle, via des algorithmes. L’ambition est de guider le conseiller dans ses interactions avec ses clients en considérant leurs habitudes, leurs préférences et l’environnement financier. Des actions pourront être engagées ou non par le conseiller en fonction des impacts générés et des résultats attendus. L’enjeu est de capitaliser dans le temps sur la masse d’informations à sa disposition pour satisfaire son client et personnaliser le conseil. Cette approche mise, grâce à des algorithmes, sur le big data et le machine learning et crée ainsi un rôle de « conseiller augmenté » au sein de ses forces de ventes soumises à l’excellence.