Et si la gestion devenait définitivement une affaire d’ordinateurs ? Certes des ordinateurs intelligents, avec une capacité d’apprentissage, des « learning marchine » à base d’intelligence artificielle sophistiquée, mais des machines tout de même…
Plusieurs initiatives dans ce domaine rendent l’hypothèse de plus en plus vraisemblable. Il y a le fonds récemment lancé pas le gérant allemand Acatis, dont plusieurs fonds sont distribués en France, le BayernInvest Acatis KI Aktien Global, un fonds piloté par un modèle mis au point par la société NNaisense.
Pour l’occasion les 2 partenaires ont créé une structure ad-hoc, Quantenstein qui entend officier dans la construction de portefeuille, la sélection de valeurs et la gestion déléguée.
Dans ce domaine, la France n’est pas en reste avec en particulier les développements poursuivis par Advestis. La jeune pousse compte parmi ses clients quelques beaux noms comme la Financière de l’Echiquier, Exane, Ossiam.
Son client historique est Ecofi Investisments qu’Advestis assiste depuis plusieurs années sur la gestion de son fonds Ecofi Quant Obligations, un fonds noté 5 étoiles par Morningstar qui affiche une surperformance régulière par rapport à la moyenne de sa catégorie.
Un succès dont le patron et fondateur d’Advestis, Christophe Geissler, ne cherche pas à s’attribuer tout le mérite : « nous intervenons historiquement sur les taux de la dette allemande, nous avons élargi notre contribution sur les devises et les indices. Schématiquement, notre contribution porte sur la duration, la gérante intervient sur la sélection de titres ».
Advestis, qui s’est un temps souché sur Quinten qui intervient dans le domaine du big data en particulier dans l’industrie pharmaceutique, explore plusieurs pistes dans le secteur de la gestion d’actifs : sélection de valeurs bien sûr mais aussi allocation, reconnaissance de "patterns" et gestion des degrés d’incertitude.
Nul doute que la gestion est en train de vivre une mue.
FL/EF