Les exemples d’ouvertures récentes ou à venir de flagships foisonnent. A Paris, les esprits ont été marqués par l’association de L’Occitane en Provence et de Pierre Hermé Paris avenue des Champs-Elysées, l’inauguration fastueuse de la « Maison » Louis Vuitton place Vendôme ou, plus récemment, par la réouverture après extension des 5 000 m² du magasin phare d’H&M au 1-3 rue Lafayette.
Mais, prévient David Bourla, chef économiste chez Knight Frank, qui dit flagship ne dit pas nécessairement implantation dans la capitale. Les métropoles régionales voient elles aussi se multiplier les projets de grandes surfaces, à l’exemple de Zara au cœur du Vieux-Lille, ou d’Uniqlo et Primark à Toulouse.
Les flagships ne sont pas non plus systématiquement liés à l’univers de la mode, même si ce secteur a joué un rôle moteur dans leur développement au fur et à mesure de l’expansion en France des grandes chaînes spécialisées, de C&A à Primark, en passant par H&M, Uniqlo et bien sûr Zara. Les flagships se déclinent aussi, et de plus en plus, en bricolage, décoration, restauration, sport.
« Surfant sur la féminisation des pratiques ou le boom de l’« athleisure » , les enseignes de sport sont particulièrement dynamiques et multiplient les grandes surfaces de vente dans l’Hexagone. Parmi les mouvements les plus récents, Nike et Adidas ont par exemple (ré)ouvert, ou projettent de le faire, sur les Champs-Elysées. JD Sport vient aussi de reprendre l’emplacement précédemment occupé par H&M au 54 avenue Jean Médecin à Nice et au 62 rue de la République à Lyon » indique Antoine Salmon.
Jumbos, flagships : même combat. Les artères de centre-ville n’ont pas davantage le monopole des flagships. Ainsi, les enseignes profitent des nombreuses opérations d’extension des plus grands centres commerciaux régionaux (Val d’Europe et Carré Sénart en région parisienne […]
Pour lire l’intégralité de l’analyse, cliquez ICI.