Selon le dernier rapport Global 500 Research de Willis Towers Watson, les actifs sous gestion des 500 plus grandes sociétés d’asset management ont baissé de 3% en 2018. Responsable de l’étude, Bob Collie révèle la principale raison de cette contraction : « la pression réglementaire qui pèse sur l’industrie est le symptôme d’un manque de confiance ».
Evolution de la valeur totale des actifs gérés par les 20 principales sociétés de gestion
Malgré la réglementation, la pression sur les marges et les coûts technologiques élevés qui pèsent sur les gérants d’actifs, certaines sociétés tirent leur épingle du jeu et parviennent à rester compétitives et performantes.
Présenté dans le rapport, le classement des plus grands gestionnaires d’actifs mondiaux confirme la prépondérance des Etats-Unis dans le secteur. BlackRock reste le premier gestionnaire d’actifs, place qu’occupe la firme depuis 2009. En deuxième et troisième position figurent Vanguard et State Street Global, eux aussi américains.
La première société de gestion européenne est l’allemand Allianz, qui occupe la quatrième place. La première française est Amundi qui arrive au huitième rang.
La solution pour séduire les investisseurs aujourd’hui n’a de secret pour personne : c’est l’ISR. Ainsi, bien que les encours globaux mondiaux aient baissé, les actifs gérés dans le cadre de mandats ESG ont augmenté de 23,3% en 2018.
« Le fait d’avoir un engagement sociétal est identifié comme un facteur de différenciation dans une industrie saturée ». A la fois enjeu et opportunité, les notions de convictions, de valeurs et de missions sont devenues « essentielles en termes de leadership ». De quoi encourager le greenwashing déjà fort présent dans l’industrie…
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