Malgré un regain de volatilité enregistrée en début de semaine, la reprise des indices mondiaux est restée soutenue par la perspective d’une reprise de la vie économique.
En Allemagne, Angela Merkel a évoqué une levée progressive des mesures de restrictions actuellement en vigueur, incluant la réouverture des petits commerces et des écoles début mai.
En Chine, si le PIB s’est significativement contracté au 1er trimestre, le début de reprise se constate progressivement, et ce, dès le mois de mars faisant suite à une réouverture effectuée sur toute la durée du mois.
Aux Etats-Unis, en dévoilant finalement un plan en ligne avec les recommandations des différentes parties prenantes, Etats comme spécialistes scientifiques, Donald Trump présente un plan de déconfinement à la fois flexible et raisonné, et de surcroît, adoubé par les investisseurs.
Par ailleurs, sur le front de l’emploi, le chiffre des inscriptions au chômage aux Etats-Unis est finalement ressorti en léger repli par rapport au 6,6 et 6,8 millions des deux semaines précédentes. Mais il est bien entendu trop tôt pour espérer y voir une réelle inflexion.
Si le rebond très marqué des actifs risqués en avril tient avant toute chose à l’action extraordinaire de la Fed et la multiplication de signes de franchissement du pic de l’épidémie dans certains pays, il n’en reste pas moins que la question de la poursuite du rebond se pose pour les prochaines semaines et prochains mois, surtout lorsque l’on prend en compte les récentes prévisions du FMI. Car, sur le plan fondamental, l’incertitude reste élevée et les valorisations ne sont plus aussi attractives. C’est la raison pour laquelle nous réduisons tactiquement le risque actions dans les portefeuilles, en abaissant notamment le poids des actions européennes. L’inquiétude grandit quant au plan européen sur le financement des Etats européens.
En Chine, si le PIB s’est significativement contracté au 1er trimestre, le début de reprise se constate progressivement, et ce, dès le mois de mars faisant suite à une réouverture effectuée sur toute la durée du mois.
Aux Etats-Unis, en dévoilant finalement un plan en ligne avec les recommandations des différentes parties prenantes, Etats comme spécialistes scientifiques, Donald Trump présente un plan de déconfinement à la fois flexible et raisonné, et de surcroît, adoubé par les investisseurs.
Par ailleurs, sur le front de l’emploi, le chiffre des inscriptions au chômage aux Etats-Unis est finalement ressorti en léger repli par rapport au 6,6 et 6,8 millions des deux semaines précédentes. Mais il est bien entendu trop tôt pour espérer y voir une réelle inflexion.
Si le rebond très marqué des actifs risqués en avril tient avant toute chose à l’action extraordinaire de la Fed et la multiplication de signes de franchissement du pic de l’épidémie dans certains pays, il n’en reste pas moins que la question de la poursuite du rebond se pose pour les prochaines semaines et prochains mois, surtout lorsque l’on prend en compte les récentes prévisions du FMI. Car, sur le plan fondamental, l’incertitude reste élevée et les valorisations ne sont plus aussi attractives. C’est la raison pour laquelle nous réduisons tactiquement le risque actions dans les portefeuilles, en abaissant notamment le poids des actions européennes. L’inquiétude grandit quant au plan européen sur le financement des Etats européens.
Actions européennes
Les marchés actions européens ont d’abord marqué le pas après leur récente progression, tiraillés entre l’espoir d’une amélioration sur le front de la crise sanitaire et des signes toujours plus prégnants d’une récession économique de grande ampleur. L’annonce par Donald Trump d’une série de directives pour que les Etats américains sortent du confinement graduellement finit par l’emporter néanmoins sur celle d’une contraction record de l’économie chinoise au premier trimestre. Des bilans sanitaires en amélioration en Europe permettent également aux valeurs particulièrement attaquées dernièrement de se reprendre fortement vendredi à l’ouverture, à l’image d’Airbus, Safran ou Unibail.
De nombreux groupes appliquent des mesures globales de réduction de coûts et de préservation des liquidités. Les annonces de baisse de dividendes se poursuivent à cet égard et concernent la plupart des secteurs, à l’image de Swatch, Orange, Rémy Cointreau ou Icade.
En termes de publications de résultats, LVMH a fait part d’une performance T1 en ligne avec les estimations avec un CA en baisse de 17% au T1. La division la plus résiliente est celle de la Mode & Maroquinerie, et le management a fait part de commentaires encourageants en Chine, avec des ventes en hausse de 50% sur une base annuelle au cours des deux premières semaines d’avril dans des magasins qui ont rouvert. L’Oréal a fait état de ventes T1 légèrement supérieures aux prévisions du consensus, avec en particulier une croissance de +6,4% en Chine, dopée par les ventes en ligne qui ont augmenté de 53 %, compensant ainsi la fermeture des magasins.
Biomérieux publie un CA T1 en hausse de +21% en organique, largement supérieur au consensus, tiré par sa division Diagnostic Molécuaire. Les tests de la gamme BioFire (tests du panel pneumonie et respiratoire) ont en particulier bénéficié d’une forte demande, soutenue par le contexte épidémiologique. Les conséquences négatives de la pandémie se sont toutefois faites ressentir à partir de la seconde moitié du mois de mars, et la visibilité limitée a poussé le management a annulé sa guidance. ASML a de son côté fait part d’importantes commandes, ce qui souligne la forte demande d'outils de lithographie de pointe. Le groupe a publié des résultats financiers au T1 en ligne avec les prévisions, mais s’est toutefois retenu de fournir une guidance pour le T2.
De nombreux groupes appliquent des mesures globales de réduction de coûts et de préservation des liquidités. Les annonces de baisse de dividendes se poursuivent à cet égard et concernent la plupart des secteurs, à l’image de Swatch, Orange, Rémy Cointreau ou Icade.
En termes de publications de résultats, LVMH a fait part d’une performance T1 en ligne avec les estimations avec un CA en baisse de 17% au T1. La division la plus résiliente est celle de la Mode & Maroquinerie, et le management a fait part de commentaires encourageants en Chine, avec des ventes en hausse de 50% sur une base annuelle au cours des deux premières semaines d’avril dans des magasins qui ont rouvert. L’Oréal a fait état de ventes T1 légèrement supérieures aux prévisions du consensus, avec en particulier une croissance de +6,4% en Chine, dopée par les ventes en ligne qui ont augmenté de 53 %, compensant ainsi la fermeture des magasins.
Biomérieux publie un CA T1 en hausse de +21% en organique, largement supérieur au consensus, tiré par sa division Diagnostic Molécuaire. Les tests de la gamme BioFire (tests du panel pneumonie et respiratoire) ont en particulier bénéficié d’une forte demande, soutenue par le contexte épidémiologique. Les conséquences négatives de la pandémie se sont toutefois faites ressentir à partir de la seconde moitié du mois de mars, et la visibilité limitée a poussé le management a annulé sa guidance. ASML a de son côté fait part d’importantes commandes, ce qui souligne la forte demande d'outils de lithographie de pointe. Le groupe a publié des résultats financiers au T1 en ligne avec les prévisions, mais s’est toutefois retenu de fournir une guidance pour le T2.
Actions américaines
Le S&P500 clôture les 5 dernières séances en hausse de 1,80%, porté par le secteur aurifère qui bondit de 18,5%, ainsi que la vente de détail par Internet en hausse de 16,6%. Les matières premières pèsent toujours sur la performance avec un recul de 15,4% des équipements pétroliers.
On remarque une forte disparité entre les indices ; par exemple le Nasdaq a lui gagné 6,17% au cours de la semaine. Certaines valeurs bénéficient de la situation actuelle et touchent des plus hauts historiques : Amazon.com a gagné 18% au cours de la semaine (soit $200bn de capitalisation boursière) et augmentation du cours de Bourse similaire pour Netflix.
Le marché a profité hier soir des annonces de Trump sur une sortie du confinement pour gagner à nouveau du terrain, mais aussi après que Gilead a déclaré que son médicament contre le coronavirus, Remdesivir, montrait de bons résultats, bien que parmi un petit groupe.
Les marchés américains inauguraient cette semaine la saison des publications de résultats du premier trimestre. Les banques ont ouvert le bal. C'est avec un regain d'inquiétude vis-à-vis de ces résultats - des attentes mixtes, des prévisions inexistantes, des interprétations incertaines - que la semaine a commencé.
Pourtant, les résultats des cinq plus grandes banques américaines n’ont pas montré de signaux alarmistes. Certes, elles ont toutes publié des résultats bien inférieurs aux attentes initiales, de l’ordre de 50% ou plus, mais principalement en raison des provisions pour pertes sur prêts significatives qu’elles ont pris : JP Morgan à hauteur de $8.3Mds, Wells Fargo à 4Mds$, $2.4mds pour Citigroup. De plus, aucune d’entre elles n’a annoncé une coupe de dividendes. Johnson&Johnson a annoncé de solides résultats, affichant une croissance de 10% dans ses segments pharma et consumer. En revanche, les équipements médicaux sont fortement touchés et pâtissent d’un report des procédures médicales électives.
Les nouvelles données du chômage montrent une augmentation de 5.245 millions d’inscriptions au chômage, des chiffres toujours record aux Etats-Unis mais moins élevés que celui de la semaine passée.
A $19.2, le WTI a atteint cette semaine son plus bas niveau depuis 2002, en raison des commentaires de l'Agence Internationale de l'Energie indiquant que les coupes de production n'étaient pas suffisantes pour compenser la baisse de la demande attendue à -9% sur l'année par l'agence. En outre, la publication des chiffres API et DOE ont montré une augmentation significative des stocks cette semaine : les stocks de crude ont augmenté de 19.25mb et sont très proches de leur plus haut historique.
On remarque une forte disparité entre les indices ; par exemple le Nasdaq a lui gagné 6,17% au cours de la semaine. Certaines valeurs bénéficient de la situation actuelle et touchent des plus hauts historiques : Amazon.com a gagné 18% au cours de la semaine (soit $200bn de capitalisation boursière) et augmentation du cours de Bourse similaire pour Netflix.
Le marché a profité hier soir des annonces de Trump sur une sortie du confinement pour gagner à nouveau du terrain, mais aussi après que Gilead a déclaré que son médicament contre le coronavirus, Remdesivir, montrait de bons résultats, bien que parmi un petit groupe.
Les marchés américains inauguraient cette semaine la saison des publications de résultats du premier trimestre. Les banques ont ouvert le bal. C'est avec un regain d'inquiétude vis-à-vis de ces résultats - des attentes mixtes, des prévisions inexistantes, des interprétations incertaines - que la semaine a commencé.
Pourtant, les résultats des cinq plus grandes banques américaines n’ont pas montré de signaux alarmistes. Certes, elles ont toutes publié des résultats bien inférieurs aux attentes initiales, de l’ordre de 50% ou plus, mais principalement en raison des provisions pour pertes sur prêts significatives qu’elles ont pris : JP Morgan à hauteur de $8.3Mds, Wells Fargo à 4Mds$, $2.4mds pour Citigroup. De plus, aucune d’entre elles n’a annoncé une coupe de dividendes. Johnson&Johnson a annoncé de solides résultats, affichant une croissance de 10% dans ses segments pharma et consumer. En revanche, les équipements médicaux sont fortement touchés et pâtissent d’un report des procédures médicales électives.
Les nouvelles données du chômage montrent une augmentation de 5.245 millions d’inscriptions au chômage, des chiffres toujours record aux Etats-Unis mais moins élevés que celui de la semaine passée.
A $19.2, le WTI a atteint cette semaine son plus bas niveau depuis 2002, en raison des commentaires de l'Agence Internationale de l'Energie indiquant que les coupes de production n'étaient pas suffisantes pour compenser la baisse de la demande attendue à -9% sur l'année par l'agence. En outre, la publication des chiffres API et DOE ont montré une augmentation significative des stocks cette semaine : les stocks de crude ont augmenté de 19.25mb et sont très proches de leur plus haut historique.
Actions japonaises
L’état d’urgence décrété pour sept grandes préfectures du Japon, dont celles de Tokyo et d’Osaka, est désormais étendu à l’ensemble du pays. Les citoyens sont priés par les autorités régionales de limiter leurs déplacements jusqu’au 6 mai (soit même pendant la Golden Week, une suite de jours fériés très prisée début mai) afin d’enrayer la propagation du coronavirus.
Le FMI a revu à la baisse la croissance du PIB du Japon pour 2020 à -5,2% le 14 avril, contre +0,7% en janvier. Selon nos estimations au 16 avril, elle s’établit à -4,8% pour l’exercice 2020 (clos fin mars 2021) et à +2,7% pour l’exercice 2021.
Du côté du marché actions, le TOPIX a clôturé la semaine sur un repli de 0,55%. D’un point de vue sectoriel, les activités axées sur la demande intérieure, riches en trésorerie et portées par une solide demande au vu de la situation, telles que le commerce de détail (notamment en produits de première nécessité), les autres branches de l’industrie manufacturière (jeux), les services et les télécommunications ont surperformé le marché. Nintendo a progressé de 5,93% et Seven & i Holdings de 5,19%. A contrario, les valeurs financières, les banques et les équipements de transport (secteur automobile) étaient à la peine. Les petites et moyennes capitalisations, favorisées par l’attitude positive des investisseurs particuliers japonais, l’ont emporté sur les actions de grande capitalisation. Par ailleurs, les valeurs de croissance ont relativement bien tenu vis-à-vis des valeurs de rendement.
Le FMI a revu à la baisse la croissance du PIB du Japon pour 2020 à -5,2% le 14 avril, contre +0,7% en janvier. Selon nos estimations au 16 avril, elle s’établit à -4,8% pour l’exercice 2020 (clos fin mars 2021) et à +2,7% pour l’exercice 2021.
Du côté du marché actions, le TOPIX a clôturé la semaine sur un repli de 0,55%. D’un point de vue sectoriel, les activités axées sur la demande intérieure, riches en trésorerie et portées par une solide demande au vu de la situation, telles que le commerce de détail (notamment en produits de première nécessité), les autres branches de l’industrie manufacturière (jeux), les services et les télécommunications ont surperformé le marché. Nintendo a progressé de 5,93% et Seven & i Holdings de 5,19%. A contrario, les valeurs financières, les banques et les équipements de transport (secteur automobile) étaient à la peine. Les petites et moyennes capitalisations, favorisées par l’attitude positive des investisseurs particuliers japonais, l’ont emporté sur les actions de grande capitalisation. Par ailleurs, les valeurs de croissance ont relativement bien tenu vis-à-vis des valeurs de rendement.
Marchés émergents
L’indice MSCI Emerging Markets s’est replié de 0,3% (cours de jeudi à la clôture). La contraction du PIB chinois de -6,8% a constitué le fait saillant de la semaine. Sur une note plus positive, le taux de chômage urbain officiel s'est amélioré, passant de 6,2% en février à 5,8% en mars. Au premier trimestre, les ventes au détail ont reculé de 19%, tandis que les ventes au détail en ligne ont cédé 0,8% seulement. Le secteur des jeux mobiles en Chine a bondi de 61% en glissement annuel en mars, soit la plus forte croissance depuis 2016. Du côté de l’activité manufacturière, les appareils électroniques, de communication et informatiques sont ressortis à +9,9% en mars et la robotique industrielle a gagné +12,9%. Les données commerciales chinoises étaient également supérieures aux attentes en mars, les exportations (-6,6% en dollars en glissement annuel) et les importations (-0,9%) accusant des replis moins prononcés que prévu. Les économistes tablaient sur des baisses de 13,9% et 9,8%, respectivement. Au vu des données, les chaînes d’approvisionnement mondiales réagissent étonnamment bien et la reprise économique progressive de la Chine semble enclenchée. Toutefois, les répercussions d’une chute de la demande dans les économies développées telles que les États-Unis et l’Europe ne sont vraisemblablement pas encore intégrées dans les données commerciales chinoises.
Les données financières ont dépassé les attentes (consensus à 1970 milliards RMB), les nouveaux prêts bancaires en Chine ayant atteint 2 850 milliards RMB (+1 160 milliards RMB comparé à 2019). Ces chiffres sont à mettre au crédit de la vigueur des nouveaux prêts aux entreprises (2 050 milliards RMB, soit +980 milliards RMB en glissement annuel), notamment des prêts à court terme. Le segment des prêts octroyés aux ménages a également connu une embellie.
Sur le front de la politique monétaire, la banque centrale chinoise a abaissé le taux de crédit à moyen terme de 20 pb, conformément aux estimations du marché et à la réduction du taux des opérations effectuées aux conditions du marché plus tôt dans le mois. La Chine va redoubler d’efforts sur le plan budgétaire, en rehaussant le quota d’émission d’obligations des collectivités locales (LGSB) concentrées en début de période et multiplier par deux l’objectif annuel de rénovation des anciennes zones résidentielles urbaines en 2020, via diverses sources de financement dont une aide publique, le produit des LGSB et le recours probable à des fonds privés. Guangdong a également annoncé la reprise de sa campagne « appareils ménagers pour les régions rurales », qui consiste à accorder des subventions pour l’achat de biens tels que des climatiseurs, des machines à laver et des ordinateurs.
Le nombre de nouveaux cas quotidiens de COVID-19 en Chine a grimpé à 108 le 12 avril, soit un plus haut sur un mois, pour reculer à 89 le 13 avril, notamment en raison de la hausse des cas importés recensés principalement au Heilongjiang (frontière sino-russe). Par conséquent, le Conseil d’État a appelé à renforcer les contrôles aux frontières pour contenir les cas importés, et à déployer davantage d’efforts pour identifier les cas confirmés et les patients asymptomatiques rapidement.
L’Inde a reconduit sa période de confinement jusqu’au 4 mai. En revanche, la reprise de certaines activités économiques, comme le transport de biens, la production agricole, les services bancaires et financiers, sera permise à compter du 20 avril. Les services informatiques seront également autorisés à condition que les équipes soient réduites de moitié. Tata Consultancy Services a rendu compte de bénéfices légèrement inférieurs aux attentes au quatrième trimestre de l’exercice 2020. Le fleuron informatique indien prévoit un impact maximum lié au COVID-19 au prochain trimestre (de l’ordre de celui de la crise financière mondiale), et une reprise au troisième trimestre de l’exercice 2021.
À Taïwan, TSMC a publié des résultats du premier trimestre et des prévisions pour le deuxième trimestre meilleurs que prévu. L’entreprise n’est pas encore touchée par les annulations de commandes, étant donné que la demande pour les puces de pointe demeure très élevée. Elle prévoit toutefois un ralentissement au second semestre en raison d’une réduction moins rapide que prévu des stocks chez ses clients.
Aux Philippines, la banque centrale a réduit son taux directeur de 50 pb, à 2,75%, soit un plus bas record, afin de soutenir l’économie durant cette période critique.
Au Brésil, la direction de ViaVarejo a annoncé une hausse des ventes en ligne au premier trimestre 2020 par rapport au précédent trimestre (+35% en glissement annuel).
Les données financières ont dépassé les attentes (consensus à 1970 milliards RMB), les nouveaux prêts bancaires en Chine ayant atteint 2 850 milliards RMB (+1 160 milliards RMB comparé à 2019). Ces chiffres sont à mettre au crédit de la vigueur des nouveaux prêts aux entreprises (2 050 milliards RMB, soit +980 milliards RMB en glissement annuel), notamment des prêts à court terme. Le segment des prêts octroyés aux ménages a également connu une embellie.
Sur le front de la politique monétaire, la banque centrale chinoise a abaissé le taux de crédit à moyen terme de 20 pb, conformément aux estimations du marché et à la réduction du taux des opérations effectuées aux conditions du marché plus tôt dans le mois. La Chine va redoubler d’efforts sur le plan budgétaire, en rehaussant le quota d’émission d’obligations des collectivités locales (LGSB) concentrées en début de période et multiplier par deux l’objectif annuel de rénovation des anciennes zones résidentielles urbaines en 2020, via diverses sources de financement dont une aide publique, le produit des LGSB et le recours probable à des fonds privés. Guangdong a également annoncé la reprise de sa campagne « appareils ménagers pour les régions rurales », qui consiste à accorder des subventions pour l’achat de biens tels que des climatiseurs, des machines à laver et des ordinateurs.
Le nombre de nouveaux cas quotidiens de COVID-19 en Chine a grimpé à 108 le 12 avril, soit un plus haut sur un mois, pour reculer à 89 le 13 avril, notamment en raison de la hausse des cas importés recensés principalement au Heilongjiang (frontière sino-russe). Par conséquent, le Conseil d’État a appelé à renforcer les contrôles aux frontières pour contenir les cas importés, et à déployer davantage d’efforts pour identifier les cas confirmés et les patients asymptomatiques rapidement.
L’Inde a reconduit sa période de confinement jusqu’au 4 mai. En revanche, la reprise de certaines activités économiques, comme le transport de biens, la production agricole, les services bancaires et financiers, sera permise à compter du 20 avril. Les services informatiques seront également autorisés à condition que les équipes soient réduites de moitié. Tata Consultancy Services a rendu compte de bénéfices légèrement inférieurs aux attentes au quatrième trimestre de l’exercice 2020. Le fleuron informatique indien prévoit un impact maximum lié au COVID-19 au prochain trimestre (de l’ordre de celui de la crise financière mondiale), et une reprise au troisième trimestre de l’exercice 2021.
À Taïwan, TSMC a publié des résultats du premier trimestre et des prévisions pour le deuxième trimestre meilleurs que prévu. L’entreprise n’est pas encore touchée par les annulations de commandes, étant donné que la demande pour les puces de pointe demeure très élevée. Elle prévoit toutefois un ralentissement au second semestre en raison d’une réduction moins rapide que prévu des stocks chez ses clients.
Aux Philippines, la banque centrale a réduit son taux directeur de 50 pb, à 2,75%, soit un plus bas record, afin de soutenir l’économie durant cette période critique.
Au Brésil, la direction de ViaVarejo a annoncé une hausse des ventes en ligne au premier trimestre 2020 par rapport au précédent trimestre (+35% en glissement annuel).
Dettes d’entreprises
Crédit
Le marché a ouvert en hausse cette semaine, porté par les perspectives de levée progressive du confinement dans plusieurs pays et l’annonce de la Fed, la semaine dernière, d’un nouveau plan de soutien à l’économie de $2300 Mds (incluant la possibilité d’intervenir sur les Fallen Angels). La tendance était plus mitigée par la suite avec des publications de résultats et d’indicateurs économiques inquiétants. Dans ce contexte, les indices Xover et Main se sont écartés de 30 et 5 Bps sur la semaine (entre le 09/04 et le 16/04).
De nombreuses entreprises ont fait un point sur l’impact de la crise sur leur activité. On note celui de Nexans qui indique une utilisation de 90% de ses capacités de production. Le groupe précise cependant que 60% de son activité est exposée à des segments affectés par la crise. Celui de Ineos est assez positif : les besoins soutenus dans les secteurs médicaux, alimentaire et du nettoyage ont plus que compensé la baisse des volumes pour l’automobile et la construction. Smurfit Kappa a également publié un trading update rassurant, indiquant une performance toujours solides (CA en baisse de 5,5% au Q1 2020). Softbank anticipe de son côté d’importantes baisses pour son exercice fiscal 2019-20 (-36% de CA) avec une perte d’environ 1,8 td JPY au niveau du fonds Vision qui a enregistré de nombreuses dépréciations. Le secteur des transports aériens est très fortement impacté par la situation ; selon l’Association du transport aérien international (IATA), la pandémie menace maintenant plus de la moitié des revenus du transport passagers de 2020.
Les groupes continuent de renforcer leur liquidité. Faurecia a annoncé avoir obtenu un financement complémentaire par la signature d’un Club Deal de €800 Mi avec quatre banques. Le groupe est dorénavant confiant concernant sa situation de liquidité. Europcar Mobility Group a indiqué avoir finalisé ses premières lignes de financement garanties à 70% par l'Etat espagnol (montant de €36 Mi) pour ses deux filiales en Espagne. Le groupe continue ses démarches pour obtenir un financement additionnel garanti par l'Etat français.
Les banques américaines ont publié des chiffres décevants avec des résultats nets en forte baisse, impactés par une hausse massive des dotations aux provisions.
Le marché primaire a été assez dynamique. On note quelques émissions sur le segment Investment Grade (Telstra, Givaudan…) et une émission High Yield par Verisure (€200 Mi à 5 ans avec coupon variable). Côté financières, les banques continuent à émettre des obligations Senior (BNP, UBS, Société Générale).
De nombreuses entreprises ont fait un point sur l’impact de la crise sur leur activité. On note celui de Nexans qui indique une utilisation de 90% de ses capacités de production. Le groupe précise cependant que 60% de son activité est exposée à des segments affectés par la crise. Celui de Ineos est assez positif : les besoins soutenus dans les secteurs médicaux, alimentaire et du nettoyage ont plus que compensé la baisse des volumes pour l’automobile et la construction. Smurfit Kappa a également publié un trading update rassurant, indiquant une performance toujours solides (CA en baisse de 5,5% au Q1 2020). Softbank anticipe de son côté d’importantes baisses pour son exercice fiscal 2019-20 (-36% de CA) avec une perte d’environ 1,8 td JPY au niveau du fonds Vision qui a enregistré de nombreuses dépréciations. Le secteur des transports aériens est très fortement impacté par la situation ; selon l’Association du transport aérien international (IATA), la pandémie menace maintenant plus de la moitié des revenus du transport passagers de 2020.
Les groupes continuent de renforcer leur liquidité. Faurecia a annoncé avoir obtenu un financement complémentaire par la signature d’un Club Deal de €800 Mi avec quatre banques. Le groupe est dorénavant confiant concernant sa situation de liquidité. Europcar Mobility Group a indiqué avoir finalisé ses premières lignes de financement garanties à 70% par l'Etat espagnol (montant de €36 Mi) pour ses deux filiales en Espagne. Le groupe continue ses démarches pour obtenir un financement additionnel garanti par l'Etat français.
Les banques américaines ont publié des chiffres décevants avec des résultats nets en forte baisse, impactés par une hausse massive des dotations aux provisions.
Le marché primaire a été assez dynamique. On note quelques émissions sur le segment Investment Grade (Telstra, Givaudan…) et une émission High Yield par Verisure (€200 Mi à 5 ans avec coupon variable). Côté financières, les banques continuent à émettre des obligations Senior (BNP, UBS, Société Générale).
Convertibles
L’activité sur le marché primaire reste soutenue en Amérique du Nord tout comme en Europe. Les détaillants traditionnels Burlington Stores et Dick’s Sporting Goods ont émis des obligations convertibles de maturité 2025 pour des montants respectifs de $805Mn et $500Mn. Le fabricant de semi-conducteurs nord-américain CREE a également fait appel au marché à hauteur de $500Mn. La société utilisera une partie du produit net de cette opération pour racheter partiellement son obligation convertible ayant pour échéance 2023. Notons également les émissions au sein du secteur de la santé des sociétés Natera et Coherus BioSciences pour des montants respectifs de $250Mn et $200Mn. Enfin, après Amadeus la semaine dernière, on notera l’émission d’une obligation convertible de Sabre Corp, autre spécialiste des systèmes de réservation informatique, pour un montant nominal de $345Mn.
En Europe, on note le retour de la banque italienne Nexi sur le gisement des obligations convertibles. Cette dernière a émis une obligation convertible ayant pour maturité 2027 pour un montant nominal de €500Mn.
En Europe, LVMH affiche un recul de l’ordre de 17% de ses ventes au premier trimestre 2020. Le groupe a fait preuve d’une forte résistance en dépit des fermetures des points de ventes physiques et du ralentissement de la demande sur les vins et spiritueux. Pour pallier le climat économique dégradé, Adidas a obtenu cette semaine un prêt de €2,4Mds de la banque publique allemande KfW. En Amérique du Nord, Dexcom vient de recevoir l’autorisation du régulateur fédéral étasunien pour que son système de mesure continue du glucose « Dexcom G6 » puisse être utilisé en milieu hospitalier. Enfin, NuVasive a pour sa part annoncé ses résultats prévisionnels pour le premier trimestre 2020 avec un déclin anticipé entre 5 et 5,7% de ses ventes par rapport au premier trimestre de l’année précédente tout en rassurant sur son niveau liquidité estimé à $500Mn.
En Europe, on note le retour de la banque italienne Nexi sur le gisement des obligations convertibles. Cette dernière a émis une obligation convertible ayant pour maturité 2027 pour un montant nominal de €500Mn.
En Europe, LVMH affiche un recul de l’ordre de 17% de ses ventes au premier trimestre 2020. Le groupe a fait preuve d’une forte résistance en dépit des fermetures des points de ventes physiques et du ralentissement de la demande sur les vins et spiritueux. Pour pallier le climat économique dégradé, Adidas a obtenu cette semaine un prêt de €2,4Mds de la banque publique allemande KfW. En Amérique du Nord, Dexcom vient de recevoir l’autorisation du régulateur fédéral étasunien pour que son système de mesure continue du glucose « Dexcom G6 » puisse être utilisé en milieu hospitalier. Enfin, NuVasive a pour sa part annoncé ses résultats prévisionnels pour le premier trimestre 2020 avec un déclin anticipé entre 5 et 5,7% de ses ventes par rapport au premier trimestre de l’année précédente tout en rassurant sur son niveau liquidité estimé à $500Mn.
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