Retrouvez l’analyse du Bilan de 2021 et les Perspectives de 2022 livrée par Vincent Colin, Responsable des Partenariats et Stéphane Levy, Stratégiste-Responsable de l’Innovation chez Chahine Capital.
L’année 2021 touche à sa fin, quels ont été les faits marquants de celle-ci pour Chahine Capital ?
L’année 2021 a effectivement été marquante dans le développement de Chahine Capital, avec notamment l’arrivée en février de notre nouveau Directeur Général, Charles Lacroix, anciennement Directeur du développement et Membre du comité d’investissement du pôle Architecture ouverte et Solutions d’investissement chez Rothschild & Co Asset Management. Il a donc succédé à François Garcin, parti à la retraite après 15 ans chez Chahine Capital.
Alexandra Pichou a également rejoint l’équipe en mars 2021 en qualité de chargée de communication afin d’améliorer la visibilité de Chahine Capital, mais aussi dans le but de moderniser notre identité visuelle par la mise en place d’une nouvelle charte graphique, de nouveaux supports de communication et la refonte du site internet qui verra le jour tout début 2022.
Notre équipe de gestion s’est également élargie avec l’arrivée de Coumba-Gallo Touré au mois de juin en tant qu’assistante de gestion et analyste ESG afin de développer notre démarche responsable et l’obtention de différents labels pour nos fonds afin de répondre à la demande croissante de nos investisseurs.
L’année 2021 chez Chahine Capital aura surtout été marquée par une très forte accélération de sa collecte nette puisque celle-ci est passée de +22M€ en 2020, à plus de 400M€ en 2021.
Les excellentes performances des fonds depuis le début de l’année 2019, la délivrance d’une surperformance de presque 20 % en 2020, la capacité de notre modèle à s’adapter à différentes configurations de marché et à performer sur le long terme ont définitivement convaincu les investisseurs de la pertinence de l’approche « momentum » des modèles quantitatifs de Chahine Capital, même s’il faut bien sûr garder en tête que les performances passées ne présagent pas des performances futures et que la durée d’investissement recommandée de nos fonds actions, par nature volatils, est de 5 ans au moins.
Quels sont vos principaux projets, vos principales ambitions en terme de produits et de services à échéance 6 mois ?
Le développement de Chahine Capital est aujourd’hui très bien amorcé auprès des professionnels du patrimoine et nous sommes en effet aujourd’hui référencés par toutes les principales plateformes d’assurance-vie. Le référencement de notre fonds Digital Stars Europe vient d’ailleurs d’être validé chez Axa Thema et sera donc dans la liste des fonds disponibles début 2022.
Notre principal objectif est donc de poursuivre le développement de nos partenariats, de valider l’élan de cette fin d’année 2021 en termes de présence sur le terrain et donc de collecte auprès des professionnels du Patrimoine.
Concernant le développement produit, nous avons lancé courant 2021 la commercialisation à grande échelle de notre fonds Digital Stars US Equities. Ce dernier était en incubation depuis son lancement en 2017 afin de valider dans un premier temps la robustesse de son processus d’investissement. Son excellent track record, qui lui a permis jusqu’à maintenant de battre le S&P 500 (sans GAFAM dans ses allocations), nous a poussé à le rendre disponible plus largement à nos investisseurs.
Qu’en est-il de l’ISR ?
Depuis 2019, Chahine Capital est signataire des UN PRI (Principes d’investissement responsable des Nations Unies) et respecte les indications de la Norges Bank en termes d’investissement responsable. Elle a également mis en place une politique d’approche ESG par la controverse en s’appuyant sur la base de données RepRisk qui mesure le niveau de controverse ESG des entreprises au niveau mondial. L’ensemble de ces éléments fait qu’aujourd’hui les 4 fonds principaux en termes d’actifs de Chahine Capital sont labellisés LuxFlag qui est le label ESG le plus répandu au niveau européen.
Coumba-Gallo Touré nous a rejoints en juin 2021 afin de développer notre approche ESG/ISR et lancer la labellisation ISR France de notre fonds Eurozone, incluant notamment l’utilisation de la base « Sustainalytics » de Morningstar pour respecter les critères d’exclusion induits par le label ISR.
Quelle est votre analyse de la situation actuelle des marchés financiers en quelques lignes ?
Le contexte reste porteur pour la classe d’actifs actions qui présente l’avantage compétitif d’offrir du rendement, particulièrement en Europe. D’autant plus que la hausse de l’inflation érode encore plus les taux réels de la classe obligataire et renforce le fameux effet « Tina » (« There Is No Alternative »). Il est par ailleurs important de souligner que malgré la forte appréciation des bourses en 2021, les marchés actions sont moins chers qu’ils ne l’étaient il y a un an en termes de valorisation. La prime de risque du marché européen s’établit en effet à 6.8%, un niveau généreux comparé à la moyenne historique depuis 2000 de 5.0%, et à son niveau de début 2021 (6.0%), et cela pourrait provoquer une hausse des multiples de valorisation. Par ailleurs, la hausse attendue des bénéfices européens en 2022 par le consensus des analystes est de l’ordre de 7.0%. Il est donc, d’un point de vue fondamental, pleinement justifié de viser en 2022 une appréciation des indices européens.
Achevé de rédiger le 22 décembre 2021
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