Le projet de loi de finances pour 2020 (PLF 2020) fait actuellement l’objet d’un examen par les Parlementaires. Outre les baisses d’impôt sur le revenu prévues pour l’année prochaine, les pouvoirs publics veulent aussi raboter certaines niches fiscales. Ces annonces ne remettent pas en question la viabilité, la pérennité et l’utilité du dispositif de défiscalisation en Girardin Industrielle.
Au moment où les pouvoirs publics sont en train d’élaborer le projet de loi de finances pour 2020, des annonces sont faites en matière de fiscalité. Notamment, la baisse de l’impôt sur le revenu de l’ordre de 5 milliards d’euros. Cette mesure va concerner près de 17 millions de foyers imposés. Si toute diminution de l’imposition est toujours appréciable, elle doit cependant faire l’objet d’une analyse précise. C’est-à-dire, les Français concernés et pour quel montant ? Tout d’abord, il est estimé que cette baisse serait en moyenne de 300 euros pour les français imposables. Mais pas pour tous ! En effet, 12,2 millions de foyers appartenant à la 1ère tranche du barème de l’impôt sur le revenu, verront ce dernier baisser de 350 euros. Ensuite, il est avancé qu’un célibataire gagnera 125 euros et 250 euros pour un couple relevant de la tranche d’imposition à 30%. Par ailleurs, la mesure ne concernera les foyers situés dans les tranches d’imposition à 41 et 45%.
Cet allégement de la fiscalité des ménages souhaité par les pouvoirs publics, ne doit pour autant détourner les contribuables des opérations de défiscalisation possibles. En effet, il est annoncé un coup de rabot sur les niches fiscales. Mais il est important de rappeler que la Girardin Industrielle ne sera pas concernée. Initialement, elle devait prendre fin le 31 décembre 2020, mais elle bénéficie d’une prorogation jusqu’au 31 décembre 2025, dans les départements français d’Outre-mer (DOM) et dans les collectivités françaises d’Outre-mer (COM). Aussi, et en plus des baisses d’impôts annoncés, elle peut être un très bon outil d’optimisation fiscale. S’adressant à tout particulier résident fiscal français désirant réduire son impôt sur le revenu, la réduction est possible à partir de 4 000 € d’impôt/an. Pour souscrire, il suffit de prendre rendez-vous avec un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) et lui demander une souscription en Girardin Industrielle. Souple, sans engagement d’une année sur l’autre, avec un rendement de 15% par an, la Girardin Industrielle s’envisage tel un placement. Le bénéfice attendu s’effectue sous forme de réduction d’impôts et s’obtient, en une seule fois, l’année suivant l’investissement. Par exemple, si un contribuable souscrit dès maintenant, les réductions d’impôts générées seront intégralement remboursées au moment du solde de l'impôt, au plus tard à la fin de l'été 2020 – à hauteur maximum du montant d’impôt dû, et hors ajustement possible.
Bien entendu, le contribuable doit être accompagné par un Conseiller en gestion de patrimoine. Pourquoi ? Il vérifiera, qu’il investit bien dans des biens industriels dits standards, à fort potentiel de relocation. Mais aussi que les opérations financées bénéficient d’une forte mutualisation, à la fois en nombre d’exploitants et géographiquement, avec des solutions assurantielles performantes pour un investissement ultra-sécurisé. Enfin, il devra s’assurer que le monteur est présent localement avec des salariés implantés en Outre-Mer. En plus de réduire son impôt en « one shot », avec un taux de rentabilité attractif pour le souscripteur, la Girardin Industrielle permet de financer du matériel industriel neuf pour permettre le développement des DOM-COM. Bien plus qu’une niche fiscale, c’est un véritable dispositif citoyen dont bénéficient à des entreprises ultramarines dans les secteurs considérés comme prioritaires pour le développement économique et social. Elle donne la possibilité aux exploitants ultra-marins locaux de se développer et d’acquérir du matériel avec plus de facilité et à moindre coût. Avantage non négligeable enfin : il est possible de souscrire à une opération de défiscalisation outre-mer toute l’année, à n’importe quel moment. Cela étant, il est conseillé aux investisseurs de souscrire le plus tôt possible d’une part pour profiter du meilleur taux de rendement. Mais aussi parce que la production en Outre-Mer n’est pas illimitée.
Par Mélanie KABLA, Directrice du Développement chez ECOFIP