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Si le futur plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises (projet de loi PACTE) voulu par le gouvernement introduit pour les entrepreneurs le droit au rebond en cas de difficultés, il n'intègre pas la problématique du crédit inter-entreprises. Une analyse signée Grégoire Leclercq, PDG de Itool Systems.

Le projet de loi PACTE, qui prévoit d'offrir aux entrepreneurs un droit de rebond, ne traite pas de la problématique du crédit-inter-entreprises. Autrement appelé « délai de paiement », ce crédit financier que s'accordent les entreprises, dans le cadre de leurs relations commerciales d'achats et de ventes, pèse 635 milliards d'euros par an dans l'économie française (Banque de France – 2017).

Outre qu'il est une composante essentielle du besoin en fonds de roulement, il est aussi l'une des raisons essentielles des liquidations des entreprises en France. Parmi les 15 000 défaillances constatées chaque année, 90 % concernent des PME dont la disparition est provoquée par un défaut de paiement de la part des grands groupes.

Contrairement aux banques, les PME disposent de faibles capacités pour mesurer la solvabilité de leurs clients et de leurs fournisseurs. Structurellement, elles ont aussi besoin d'une trésorerie plutôt importante (voir « Délais de paiement : soutenons nos PME », Les Echos, 13 nov. 2017).

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