L’énergie solaire et l’énergie éolienne ne sont pas les seules sources d’énergies renouvelables. Discret mais bien présent, le gaz issu du traitement de la biomasse s’affirme également comme une importante solution alternative face aux traditionnelles énergies fossiles.
Coup sur coup, deux études sont venues porter un éclairage inattendu sur le rôle du gaz « vert » (issu de la biomasse) dans la transition énergétique. Grâce à elles, on prend mieux conscience du potentiel du gaz vert.
Le gaz vert, c’est en réalité tout un écosystème dans lequel on distingue : la production de gaz à partir de biomasse ou de déchets (méthanisation, pyrolyse) ou à partir d’électricité (électrolyse) ; le traitement du gaz (filtration, compression/décompression, stockage, transport) et enfin son utilisation (chaleur, piles à combustibles).
Si le traitement du gaz est un sujet parfaitement maîtrisé, sa production ou son utilisation font appel à des technologies qui se cherchent encore. Par exemple, aucune technologie dominante de pyrolyse ne s’est encore imposée. Enfin, ces technologies conduisent à des prix encore trop élevés : pour la production, on se situe autour de 100 euros/MWh thermique et souvent plus, à comparer avec 18 euros pour le gaz fossile.
Dans ce contexte le gaz vert est-il un candidat crédible ? Peut-il sortir de l’économie des prototypes et des subventions ? Représente-t-il une opportunité économique pour le pays ? Face au défi des énergies fossiles, ne reste-t-il qu’une unique réponse : la production électrique renouvelable éolienne et solaire ?
À ces questions, on peut apporter une réponse optimiste. Le gisement théorique de gaz vert est de 400 TWh (à comparer avec 100 TWh mobilisés aujourd’hui).
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Eric Manchon est directeur Infrastructure et secteur public chez Acofi.