Quand un gérant de Lazard Frères Gestion passe au roman, policier de préférence, avec des coups bas, des stratégies short pour ramasser le papier à vil prix, des histoires de cœur et d’intrigue… le résultat est haletant. Et on se demande qui se cache derrière chaque protagoniste.
Alors, qui peut bien être JB, Jean-Baptiste, financier flamboyant mais pas très honnête qui aime faire des coups, au risque d’y perdre sa crédibilité et la vie ? Et Manuel le renégat, inspiré de Valls ou d’un locataire de l’Elysées passé chez Rothschild ? Que dire de Lisa Martinelli, ministre inculte en matière financière mais comprenant bien les enjeux et les alliances occultes, une ancienne HSBC ? Et le chevalier blanc prêt à aider Sylvie Mansart, la chef d’entreprise un peu alcoolique et sympathique ? Ces 2-là font penser à une paire de stratèges d’un groupe coté allemand.
S.N.O.W. est un roman qui se lit dans la nuit et qu’on ne lâche pas avant d’être arrivé à la dernière page. Bien que l’auteur s’en défende, on pense reconnaitre au détour des pages tel gérant à succès de la place de Paris, tel raider ou tel actionnaire activiste.
Dans toutes les bonnes librairies, à 7,50 euros.
PS : selon Régis Bégué, le commandant de police Laurent Papadakis n’aurait pas de rapport avec un membre connu de l’AMF.