Loin de la rationalité illustrée par les tableurs des plus grands traders, le comportement de l’investisseur est soumis à une multitude de règles psychologiques. Natixis Wealth Management a décidé, dans une série de chroniques, de décortiquer quelques-unes d’entre elles, de l’illusion à l’imitation…
Vous pensez que les conseils de votre banquier ou de votre aïeul sont une science exacte ? Pourtant, il se pourrait bien que ces derniers aient également succombé à certains biais pouvant impacter leurs choix d’investissement.
Dans leur feuilleton sur la finance comportementale, les analystes de Natixis se concentrent notamment sur l’excès d’optimisme. En effet, il semble que nous ayons tous tendance à ne voir que le bon côté des choses… Alors oui, « l’espoir fait vivre » mais cela nous pousse à prendre des risques accrus (ce phénomène s’observe particulièrement lors de bulles spéculatives et a tendance à accentuer ces dernières).
Néanmoins, tous ces biais ne dépendent pas nécessairement que de notre propre arbitre. C’est le cas par exemple avec l’effet de cadrage qui est utilisé par autrui afin d’orienter nos choix sans que nous en ayons conscience : ceci passe par le choix de termes à connotation positive, de phrases affirmatives…
Voici les principaux biais référencés par cette série d’articles :
- l’excès d’optimisme,
- l’illusion de contrôle,
- l’illusion de connaissance,
- le biais de confirmation,
- l’aversion aux pertes,
- les heuristiques de représentativité,
- l’ancrage,
- le cadrage,
- l’illusion des séries,
- l’effet moutonnier.
Chers investisseurs, il ne faut pour autant pas remettre en cause l’ensemble de vos arbitrages. Certains de ces effets sont inévitables et relèvent du fonctionnement normal de notre cerveau. L’important est que, à la lumière de ces mots, vous ayez conscience de ces règles de comportement afin qu’ils ne vous empêchent pas d’atteindre vos objectifs.