Alors que le débat du l’éligibilité des produits structurés aux contrats d’assurance vie fait rage, certains opérateurs se moulent sur les derniers dispositifs réglementaires pour élargir le champ d’investissement de l’enveloppe préférée des Français.
Ainsi, Axa profite du fait que aux termes de « l’article 137 de la Loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, le capital investissement devient éligible dans les unités de compte des contrats d’assurance vie. »
L’assureur a décidé de s’associer à NextStage afin de proposer aux investisseurs une UC investie en non-coté, NextStage Croissance.
Le produit sera disponible au travers des contrats Amadéo, Amadéo Excellence, Patrimoine Asset Management et Patrimoine Asset Management Excellence et Coralis Sélection.
Il arrive à point nommé à un moment où le rendement du fonds ne cesse de se contracter ; et où les investisseurs sont en quête de placements rémunérateurs.
« Nous nous adressons à une clientèle d’investisseurs qui est prête à troquer la liquidité quotidienne contre un objectif de rendement qui s’inscrit dans le temps » explique Olivier Mariée, directeur des activités épargne et Wealth Management d’AXA France. Il indique que l’horizon de placement est de l’ordre de 8 à 10 ans.
Reste la question de la liquidité… Le dispositif Macron permet une sortie en titres « en cas de demande de rachat ou de décès ». Une logique que la clientèle d’entrepreneurs visée par l’offre d’Axa est à même de comprendre.
De son coté, CNP Assurances annonce lui aussi un véhicule en private equity géré par Ardian . L’offre sera accessible en septembre dans le cadre du contrat haut de gamme CNP One de CNP Patrimoine.
FL/EF