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Focus sur le mandat équilibré de Patrimoine Vie Plus, géré dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie de Suravenir. Une approche assez représentative des quelques 18 mandats dont Benoit de Brie, multigérant de DNCA, et son équipe ont la responsabilité.

LECTURE STATIQUE

Classiquement, la poche « trésorerie régulière » sert à gérer la volatilité du profil.

La poche actions (50%) comprend un compartiment Actions Europe (45%), « je trouve la classe euro pas assez large et en réalité peu profonde en terme de style de gestion », et un compartiment Actions Internationales (5%). « On ne différencie pas les émergents au sein des actions hors Europe ; on les différencierait si nous étions dans le cadre d’un mandat 100% actions ».

La poche « contrat euros » sert de « proxy obligataire » à un moment où les taux sont particulièrement bas et où il est difficile d’établir une stratégie obligataire très structurée compte tenu du manque de lisibilité des marchés. Avantages : le fonds en euros fait baisser la volatilité du mandat et il permet de s’exonérer de la question de la sensibilité aux taux.

Enfin, la poche diversifiée a vocation à recevoir les gestions « autres » : gestions alternative, L/S actions mais aussi taux, etc

Au total, le portefeuille compte 12 lignes. « Nous n’avons pas de ligne à moins de 3%. Cela ne sert à rien : en deçà de ce seuil, la contribution à la performance n’est pas assez significative ».

LECTURE DYNAMIQUE

Au cours de la dernière allocation, la part Actions Europe a été réduite de 5%, soit 1 fonds en moins.

L’ALLOCATION

L’allocation est remise à plat tous les trimestres, la classe actions se situe entre 20 et 50% et le poids du fonds en euros peut varier de 0% à 40% maximum.

En réalité, dans le cadre de cette gestion déléguée, la poche actions n’a pas vocation à descendre en dessous de 20%. « En dessous de 20% actions sur une gestion équilibrée, c’est que tu commences à penser qu’on se rapproche de la fin du monde, ce sont les entreprises qui créent de la richesse aujourd’hui ».

Une fois l’allocation trimestrielle faite, « on ne bouge que très peu, pour éviter de se laisser entrainer dans des mauvaises décisions dues à des mouvements de marchés très erratiques ».

D’autre part, « si au cours d’un comité trimestriel on n’arrive pas à un consensus, on peut décider de ne pas bouger et d’attendre un demi-parcours, 6 semaines plus tard par exemple. C’est ce que nous avons fait ce trimestre ».

Le comité comprend 7 gérants « qui d’habitude parlent titres » et qui sont interrogés sur leur appréciation de la valorisation globale des marchés qu’ils travaillent.

LA PERTE DE CONFIANCE

« S’il survient un changement dans l’environnement du gérant : départ du gérant bien sûr, mais aussi fusion ou rachat de la société de gestion, grosse performance sur 1 an… »

SON COUP DE CŒUR

« Dans la catégorie long/short, une nouveauté proposée à la distribution : R CFM Diversified (IE00BSPL3L55). Un L/S equity fruit d’un partenariat entre Rothschild et CFM. La gestion systématique de CFM n’était pas vendue sous forme UCITS sur le marché français. Elle est aujourd’hui disponible au travers du fonds R CFM Diversified. Cette gestion est très diversifiante par rapport aux autres long/short traditionnels grâce à un travail de modélisation et à l’utilisation de 3 moteurs de performances systématiques. »

FL/EF