L’analyse de Laurent Denize, co-directeur des investissements Oddo Meriten AM.
« Jusqu’à présent, et en un très court laps de temps, sept fonds britanniques investissant dans l’immobilier physique ont suspendu les rachats. Nous croyons que d’autres fonds pourraient suivre dans les semaines à venir en raison des doutes grandissants sur la valorisation de l’immobilier au Royaume-Uni.
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Il convient de noter que les foncières au Royaume-Uni se négocient aujourd’hui avec une décote de 25 % par rapport à la valeur de leur actif net quand celle des sept fonds « bloqués » détenant des investissements en direct dans l’immobilier n’ont vu la leur diminuer que d’environ 5 %.
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Les sept fonds gelés sont principalement investis sur des actifs physiques au Royaume-Uni et ne détiennent qu’environ 10% de leur actif en liquidité et en foncières cotées. L’impact sur les fonds immobiliers de la zone euro devrait donc être limité. Par ailleurs, les sociétés immobilières d’Europe continentale ne sont que faiblement exposées au marché britannique.
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Nous anticipons une revalorisation des actifs des foncières cotées en Europe car la valorisation de leurs portefeuilles immobiliers paraît faible eu égard aux transactions observées sur le marché direct. A titre d’exemple le marché résidentiel allemand est valorisé à seulement 50% de sa valeur de remplacement égale à 3,000 €/m² environ. »
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