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Faire des différentes gestions smart béta d’Amundi un ensemble organisé pour constituer une gamme. Tel est le mandat de Bruno Taillardat qui vient de rejoindre la société de gestion (voir notre newsletter de mardi dernier) en tant que responsable smart béta.

Ces différentes stratégies représentent en effet actuellement 7 milliards d’euros d’encours chez le gérant. Pour moitié sous forme de smart béta « passif » : il s’agit de la réplication pure et simple d’un indice smart béta.

Et pour moitié sous forme de smart béta « actif » qui pour sa part consiste plus en une gestion systématique répondant à un ensemble de règles. Enfin, précisons que ces stratégies smart béta se déclinent en fonds ouvert au public et fonds dédiés.

On est donc loin des premières offre d’Amundi, en 2007, qui à l’époque visaient essentiellement à travailler sur le seul risque.

Mais n’a-t-on pas perdu sinon en transparence, tout au moins en simplicité avec une gestion béta de plus en plus sophistiquée ? « Les investisseurs n’ont plus de crainte à l’égard du smart béta comme par le passé : la crise de 2008 a montré les limites des indices traditionnels qui peuvent se matérialiser par des phénomènes de bulle, de concentration, etc » explique Bruno Taillardat.

Quels sont les développements à attendre en matière de smart beta ? Clairement il existe un besoin des investisseurs en matière obligataire estime-t-on chez Amundi ; mais il s’agit d’une classe d’actifs complexe avec des dynamiques propres.

Autre axe de développement : le mutli-actif. Il s’agit en réalité d’une tendance lourde que l’on retrouve chez de nombreuses sociétés de gestion. Chez Amundi, l’objectif demeure toujours la maitrise du risque : l’allocation entre différentes classes d’actifs tient moins aux fondamentaux de ces dernières (les perspectives de croissance des émergents par exemple) qu’au degré de corrélation qu’elles entretiennent. Bref, diversifier encore et toujours 

Last but not least, Amundi entend tirer parti de l’expertise qu’elle a développée en matière d’ESG. Il existe d’ores et déjà une stratégie ESG en smart béta dans le cadre d’un mandat. A quand un fonds public ?

EF/FL