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La nouvelle année s’annonce être un casse-tête pour les gérants obligataires. Pourquoi dans ce cas ne pas jouer les obligations convertibles ? Alan Muschott, gérant de portefeuille chez Franklin Templeton Investments décrypte pour nous.

A mi-chemin entre les obligations classiques et les actions, les obligations convertibles peuvent être transformées, dans des conditions définies au préalable, en un certain nombre de parts d’une action ordinaire.

Très concrètement, le détenteur de l’obligation convertible perçoit le coupon (le taux d’intérêt adossé à l’obligation) et bénéficie également de la hausse du cours de l’action grâce au droit de conversion et « si l’action recule, la composante obligataire devrait permettre de réduire le potentiel baissier », précise Alan Muschott.

Or, si la maison n’identifie pas une hausse généralisée des taux d’intérêt dans le monde, « ces derniers sont néanmoins capables d’augmenter de façon soudaine et vive (…) dans un tel cas, les emprunts d’Etat et les obligations d’entreprise peuvent subir des pertes ».

In fine, l’idée est de contourner le danger d’une hausse des taux tout en profitant du marché actions qui semble être porté par un regain de croissance économique.

Chez Franklin on joue sur les obligations mixtes qui « offrent des primes de conversion modérée ainsi qu’une sensibilité limitée aux fluctuations de l’action ».

En bref, un couple rendement risque qui devrait inciter les investisseurs à miser sur cette classe d’actifs cette année.

EF/EV