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• Une refonte majeure des réseaux américains d'infrastructure est prévue si la législation est acceptée

• Les actions du secteur des infrastructures ont des avantages démontrés pour les investisseurs

• Des financements privés et des privatisations seront sans doute nécessaires

• Les opérateurs étrangers expérimentés pourront-ils accéder aux travaux ?

Le plan ambitieux du gouvernement US de remettre à niveau les réseaux d'infrastructure du pays au cours de la décennie à venir offre une énorme opportunité aux investisseurs, mais les incertitudes sont nombreuses : quelle part du cadre législatif proposé sera finalement acceptée, comment investir et dans quels actifs et quel accès les opérateurs étrangers vont-ils être capables d'obtenir.

Le projet de législation phare Legislative Outline for Rebuilding Infrastructure in America a été rendu public en mars. En prévoyant un financement fédéral de $200 milliards sur une période de 10 ans, le gouvernement espère lever un total de $1.5 billion afin de rénover les infrastructures existantes et en développer de nouvelles.

Dans les grandes lignes, le plan prévoit $100 milliards d'incitations afin de soutenir les investissements dans le transport routier, les aéroports, le transport de passagers par rail, les ports et les voies navigables, la lutte contre les inondations, la fourniture et les ressources en eau, l'énergie hydroélectrique, les installations de production d'eau potable et de traitements des eaux usées, le drainage des eaux d'orage, ainsi que dans les friches industrielles et les sites industriels pollués (sites "Brownfield" et Superfund").

Par ailleurs, $50 milliards sont prévus pour un programme de développement rural concentré sur les routes, les ponts, les transports publics, le rail, les aéroports, les installations maritimes, les réseaux à haut débit, le traitement de l'eau et des déchets, ainsi que les réseaux de transmission et de distribution électrique.

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Marc Ebert est gérant chez Quaero Capital.