Après un excellent 1er semestre, l’activité du marché des bureaux d’Île-de-France a marqué le pas au 3e trimestre avec des volumes commercialisés en baisse de 3 % par rapport au trimestre précédent notent les équipes de Knight Frank.
La pause observée au 3e trimestre s’explique avant tout par le rôle moins décisif des grandes transactions, même si leur nombre reste relativement important. Après les 40 opérations du 1er semestre, 19 mouvements de plus de 5 000 m² ont ainsi été recensés au cours des trois derniers mois, soit un total de 59 transactions depuis le début de 2018.
Celles-ci comptent pour 37 % de la demande placée totale, une part en léger retrait par rapport à celle enregistrée à la même période l’an passé (41 %). Plus que leur nombre total, c’est donc la taille des transactions qui est en cause. De fait, après les quelques mouvements d’envergure du 1er semestre 2018, aucune transaction supérieure à 20 000 m² n’a été signée au 3e trimestre.
Si le volume de la demande placée en 1ère couronne est globalement stable d’une année sur l’autre, le rythme des prises à bail s’est nettement accéléré en 2018 au sein de la 1ère couronne Sud, boosté par la signature de quelques grandes transactions dont la location récente de 16 000 m² de bureaux à Châtillon.
A Paris, le rythme des commercialisations reste soutenu et laisse entrevoir une nouvelle année exceptionnelle, avec un volume probablement supérieur au million de mètres carrés. Un peu plus de 780 000 m² de bureaux y ont d’ores et déjà été loués ou vendus aux utilisateurs à la fin du 3e trimestre 2018, soit une hausse de 7 % sur un an et 41 % de la totalité des mètres carrés pris à bail en Île-de-France depuis janvier.
Si l’activité est en retrait dans les secteurs de Paris Sud (- 10 %) et de Paris Nord Est (- 14 %), les trois derniers mois ont confirmé la grande forme de l’ouest parisien. Ainsi, le QCA et Paris Centre Ouest affichent à eux deux une hausse de 22 % sur un an, liée à la nette progression des prises à bail de surfaces intermédiaires et des bureaux de plus de 5 000 m².
Pour accéder à l’étude, cliquez ICI.