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La société de gestion étoffe sa gamme thématique avec un fonds qui joue le secteur de l’éducation au niveau global. Un thème d’investissement international et très diversifié.

Il s’agit de l’un des derniers tabous de la société française avec la retraite et la santé : l’éducation relève du pouvoir régalien de l’Etat et on peine à imaginer qu’elle puisse faire l’objet d’une marchandisation…

Sauf que dans les classements internationaux comme PISA, le système éducatif français fait piètre figure et le rang de l’Hexagone dans ce domaine ne cesse de reculer année après année. Pire, l’école française reproduit les inégalités sociales et joue de moins en moins son rôle d’ascenseur social.

Et lorsqu’on regarde les systèmes éducatifs à travers le monde, on réalise que l’Age d’or de l’école française est peut-être révolu… « Les élites des pays émergents adorent envoyer leur enfants dans les grandes écoles françaises, témoigne Laurent Bigorgne, patron de l’Institut Montaigne et ancien directeur des études de Sciences Po , mais en réalité les pays émergents, comme les pays développés d’ailleurs, ont surtout besoins de techniciens, de Bac +2/3/ Et dans ce domaine la France a une offre insuffisante ».

Avec des économies où la mutation est devenue la règle, l’éducation devient plus que jamais un avantage compétitif. L’éducation initiale bien sûr, mais aussi et surtout l’éducation tout au long de la vie. Résultat, selon une étude Goldman Sachs, le marché de l’éducation évalué aujourd’hui à quelque 5.000 milliards de dollars (à comparer avec les 200 à 300 milliards de dollars que représente le marché du luxe au niveau mondial) devrait double d’ici 2030, soit moins de 15 ans.

Parallèlement, les « Edtech » qui ne représentent guère aujourd’hui que 2% du marché global devraient exploser dans les 5 prochaines années.

C’est pour se positionner sur ce marché que CPR élargit sa gamme thématique avec un fonds Education. Un fonds resserré avec en portefeuille environ 70 valeurs internationales sélectionnées sur l’ensemble de la chaine de valeur de la filière : structures de formation bien sûr, mais aussi éditeurs de manuels ou de logiciels scolaires, services de logement étudiant, services de placement, édutech… L’éduction est devenu un véritable enjeu économique, l’ignorer serait une erreur.