Les investisseurs privés joueraient-ils au chat et à la souris avec les professionnels de la finance ? C’est ce qui ressort de l’enquête menée par Invesco au niveau européen : « European income Investing Study 2018/19 » qui analyse les attentes et les comportements des particuliers en matière d’épargne.
Menée dans 8 pays d’Europe de l’ouest, l’étude cherche notamment à déterminer les objectifs poursuivis par les investisseurs privés. Les chiffres parlent alors d’eux-mêmes : pour 51% des Européens, l’investissement vise à assurer des revenus complémentaires ainsi qu’une épargne pour la retraite, chiffre qui s’élève à 57% dans l’Hexagone.
Cette volonté de développement du capital ne se traduit paradoxalement pas par un investissement dans des produits à haut rendement. Au contraire, seulement 17% misent sur de tels produits, ce qui crée ainsi un net décalage entre attentes et réalité. Une mesure du niveau de satisfaction des particuliers illustre d’ailleurs cet écart : 62% se disent mécontents des performances de leur portefeuille … c’est donc là que toute l’attention des conseillers doit se porter.
En effet, la raison de ce décalage prend racine non dans une aversion au risque, mais d’avantage dans un manque de connaissances, couplé d’un relatif désintérêt de la part des personnes interrogées. Alors que seulement 14% des investisseurs concernés par l’étude profitent de conseils professionnels, 70% accepteraient à bras ouverts d’être guidés par un tiers, ce qui permettrait alors d’aligner leurs objectifs à leurs investissements.
Enfin, il est amusant de constater le décalage existant entre les besoins ressentis et le passage : si 70% des personnes interrogées estiment avoir besoin de conseils, 28% seulement des particuliers recourent effectivement aux services d’un conseiller !
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