A l’aube de la fin du cycle économique, les investisseurs veulent se protéger contre un possible retournement de tendance sur les marchés. Nordea l’a bien compris en mettant en avant son fonds Nordea Global Listed Infrastructure. Une stratégie défensive visant à se prémunir contre un possible scénario noir.
L’engouement pour les infrastructures n’est pas nouveau. Et Nordea l’a bien compris. Avec ce nouveau fonds, la maison met en avant une stratégie défensive. Pour l’occasion le gérant nordique a décidé de travailler en délégation avec CBRE Clarion Securities.
Avec une gestion confiée à CBRE Clarion Securities, Nordea persévère dans sa stratégie consistant à confier à des maisons tierces la gestion de fonds relavant d’une classe d’actifs sur laquelle elle n’a pas d’expertise éprouvée. La société de gestion préfère adopte alors une approche multi-boutiques.
C’est pourquoi elle compte près de 15 partenaires, comme par exemple la banque brésilienne Itau Banco qui gère le fonds Nordea Latin American Equity. Nordea pioche dans ce genre de savoir-faire à l’étranger, notamment pour les fonds dette émergente et les fonds monopays.
M&G aussi est intéressé par cette thématique Infrastructure. La société de gestion a mis sur le marché un fonds Global Listed Infrastructure en octobre 2017. Alors que ce fonds n’était jusqu’à présent pas accessible aux investisseurs français, le gérant anglais annonce qu’il est dorénavant disponible dans l’Hexagone.
Ce fonds donne accès des entreprises offrant des infrastructures telles que autoroutes, aéroports, ports, mais aussi hôpitaux, écoles, universités et équipements en énergies alternatives comme éoliennes ou fermes photovoltaïques.