En 30 ans, les marchés émergents sont passés du statut d’exportateurs à bas coûts à celui d’acteurs du changement. L’analyse de Greg Johnson et Chetan Sehgal, gérants marchés émergents chez Franklin Templeton.
- J'ai investi dans les marchés émergents au cours des 25 dernières années et j'ai constaté des changements importants dans cette classe d'actifs au cours de cette période.
- Pourtant, les perceptions obsolètes à l'égard de cette classe d'actifs persistent, et nous pensons qu'il existe un risque que les investisseurs ratent certaines des occasions de croissance les plus rapides au monde.
- Il y a deux ou trois décennies, les marchés émergents visaient surtout à produire des matières premières à faible coût et à les fournir aux pays occidentaux avides de ressources.
- Aujourd'hui, nous constatons qu'il y a une énorme opportunité à la fois dans la consommation intérieure et dans la technologie, une technologie de classe mondiale.
- En fait, dans de nombreux cas, nous constatons que les marchés émergents ont une longueur d'avance sur les pays développés en termes de biens et de services qu'ils produisent.
- Lorsqu'on examine la trajectoire de développement de cette classe d'actifs, beaucoup de gens pensent que les marchés émergents suivraient simplement la trajectoire de développement du monde développé.
- Cependant, ce à quoi nous assistons régulièrement est que de nombreuses entreprises des marchés émergents font un bond en avant dans cette voie de développement traditionnelle en utilisant la technologie et l'innovation.
- Au cours des quelques 30 prochaines années, nous entrevoyons encore d'énormes possibilités sur ces marchés car ces classes moyennes continuent de croître à un rythme plus rapide que les économies développées.