L’adoption des stratégies factorielles par les investisseurs est en plein essor, tant sur les actions que les obligations. Mais comment ont évolué les préférences de gestion de ces derniers en 2019 ? Pour la quatrième année consécutive, Invesco publie une étude sur le développement de l’investissement factoriel.
« Le mouvement en faveur de l’investissement factoriel se poursuit à un rythme rapide », affirme Vincent de Martel, stratégiste chez Invesco. L’investissement factoriel a en effet conquis les investisseurs cette année : 59% des investisseurs interrogés utilisant cette approche envisagent de revoir leur allocation à la hausse.
Les principales raisons pour lesquelles les conseillers financiers (en bleu clair) et les investisseurs institutionnels (en bleu foncé) s’intéressent à l’investissement sectoriel
L’évolution majeure du secteur concerne le type de gestion : 1 personne interrogée sur 3 préfère désormais la gestion active à la gestion passive.
Les investisseurs considèrent en effet que pour générer du rendement, un investissement factoriel nécessite une stratégie dynamique. La gestion doit prendre en compte toujours plus de facteurs, de sources de données ou de catégories d’actifs.
Concernant les 2/3 des investisseurs interrogés ayant adopté la gestion passive, près de la moitié opte pour une approche sur-mesure, avec la conception d’un indice personnalisé.
Les personnes interrogées ont donc mieux pris en main leurs investissements, en décidant d’inclure ou d’exclure certains facteurs. Elles ont ainsi privilégié des facteurs comme le momentum, la qualité et la faible volatilité. A l’inverse, elles ont majoritairement réduit leur exposition au facteur « value ».
Malgré ces révisions en matière d’allocation, ce dernier reste le plus utilisé par les investisseurs : 91% des investisseurs particuliers et 86% des institutionnels le considèrent toujours comme étant le facteur le plus rentable.
Retrouvez l’étude d’Invesco en cliquant ICI.