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C’est en tout cas ce qu’espère New Alpha AM qui lance le premier fonds français de Venture Capitals entièrement dédié aux FinTech.

Entre 2013 et 2014, les investissements mondiaux dans les FinTech ont triplé. Ils ont fini par atteindre la somme de 12 milliards d’US. Pour autant, l’enthousiasme suscité par l’avènement de la révolution numérique au sein du secteur financier se maintiendra-t-il en 2016 ?

C’est dans ce contexte de mode des FinTech que New Alpha AM lance un FPCI entièrement dédié à ces dernières. Il souhaite grâce à cela devenir l’acteur français de référence de l’investissement dans ce domaine. Au 1er semestre 2015, l’industrie des FinTech s’est imposée comme la 5ème destination d’investissements des Venture Capitals en France (investissements dans les entreprises en voie de développement). Toutefois, la France dispose d’un capital technologique encore mal exploité faute de soutien financier adapté. New Alpha AM, par le lancement de ce fonds, espère pallier ce défaut.

Le fonds a pour cible des investisseurs institutionnels. Il offre un potentiel de valorisation fondé sur un portefeuille diversifié de projets innovants et prometteurs dans les différents secteurs des FinTech. Sa vocation est également d’assurer une veille active sur la dynamique qui opère tant sur l’évolution des services financiers (nouveaux services, nouveaux usages) que sur les évolutions technologiques. Ce fonds sera prioritairement investi dans des entreprises françaises non cotées dans les secteurs des FinTech et vise une taille de 60 millions d’euros.

Patron de l’équipe Private Equity de New Alpha AM, Lior Derhy explique : « Nous prendrons des participations minoritaires en bâtissant des relations partenariales à forte valeur ajoutée et en nous assurant d’un cadre propice au suivi et à la valorisation de nos investissements. Nous avons déjà rencontré près d'un tiers des 140 FinTech que nous avons identifié en France. Plusieurs sociétés sont actuellement à l’étude en vue d’un prochain investissement ».

Reste maintenant à savoir si les FinTech sont un simple phénomène à la mode ou un gisement de valeurs. La France espère se mettre à la page. Toutefois, la page n’est-elle pas déjà tournée ?