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L’année 2015 touchant bientôt à sa fin, on peut d’ores et déjà, sans pour autant en tirer des conclusions définitives, révéler les noms des fonds qui ont eu les performances les plus flamboyantes de l’année.

D’aucuns diront que tout comme avec la COP21 aujourd’hui, c’est l’eau qui doit être mise à l’honneur cette année avec le fonds de la maison H2O : Multibonds (FR0011973684) qui arrive en tête du classement Morningstar toutes catégories confondues avec près de 60% de performance (59,64%) depuis le début de l’année pour sa part en dollars américain. Suivi de près par d’autre fonds de la maison tel que le H2O Multistratégies (57,67% - FR0011061803).

Bruno Crastes a su en seulement 5 ans, avec son associé Vincent Chailley, faire de la société de gestion H2O une « boutique » incontournable sur le Vieux continent dans l’univers de la gestion.  

Si la plupart des fonds de la maison ne sont pas notés par Morningstar du fait de leur track record trop court, les fonds pouvant faire l’objet d’une notation ont chacun les 5 précieuses étoiles.

Le fonds Multibonds (FR0011973684) échappe à la notation du fait de son lancement au mois de décembre 2014. Un début « flamboyant » pour ce fonds qui vise à « surperformer de 2 % son indice de référence (JP Morgan Government Bond Index Broad) sur un horizon de placement de 3 ans » avec des investissements qui peuvent aussi bien intervenir sur les marchés obligataires souverains, l’investment grade, le high yield ou sur les devises…

Comme chacun sait, une aussi belle performance n’est pas sans risque (en 2014, 10,8% de volatilité) ni même gratuite d’ailleurs. Car si l’objectif de surperformance de 2% de l’indice de référence reste « humble », la commission de surperformance, quant à elle est plus volontariste : 25% semble être le prix à payer pour pouvoir bénéficier d’une performance qui frôle les 60 %.

À l’inverse, dans l’univers des « lanternes rouges », on a frôlé de près les 50% de recul… Ces fonds se trouvent majoritairement dans l’univers des matières premières et des émergents. Une contreperformance qui semble plus être due à la classe d’actifs qu’à une gestion « défaillante »…

SL/FL