Alors que nous nous approchons de la fin du premier trimestre, les marchés restent dans l’expectative et il est assez étonnant de voir que les rendements des actifs obligataires évoluent en ordre très dispersé, parfois contradictoire, alors même que leurs sous-jacents ont un lien et une composition comparable. Cette évolution disparate des actifs obligataires a le point commun avec le rally de la fin 2023 d’être drivée par le sentiment des investisseurs plus que par la réalité économique, la recherche de rendement complémentaire en prévision, pour le moment erronée, de la baisse des taux longs, et par la peur de manquer la tendance… En revanche, elle a ceci de particulier qu’elle ne concerne pas tous les actifs et qu’elle marque une véritable distinction entre crédit et taux, y compris sur les obligations les plus sécurisées, alors même que ces dernières conservent en elles une forte composante taux.