Gérant matières premières chez OFI AM, Benjamin Louvet vient de publier une étude sur l’évolution de la demande de pétrole.
Les Accords de Paris (2015) ont définitivement acté l’urgence de limiter nos émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) pour ne pas enclencher un processus irréversible de réchauffement climatique. Près de 200 pays ont alors proposé leurs « contributions nationales » sous la forme de plans visant à réduire leurs émissions de Gaz à Effet de Serre.
De son côté, la France a adopté une Loi de Transition énergétique fixant comme objectif une division par 4 de ses émissions globales de Gaz à Effet de Serre d’ici 2050 (par rapport à 1990). Cet objectif est ensuite décliné dans le temps et par secteurs dans la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).
Pour la mobilité dans son ensemble, compte tenu de l’augmentation des émissions depuis 1990, la réduction à atteindre est de 33% d’ici 2028, et même de 40% pour le transport de personnes d’ici à 2030.
Pour atteindre les objectifs fixés au niveau mondial, il faudra une action combinée sur l’efficacité énergétique des moteurs thermiques, mais aussi un développement des modes alternatifs de motorisation. Ceci est d’autant plus vrai qu’une autre évidence s’impose à nous : avec l’augmentation de la population et de sa richesse, la demande globale de mobilité va augmenter considérablement dans les années à venir.
Au premier rang des solutions couramment évoquées figure bien sûr le véhicule électrique, dont le développement, de même que celui de véhicules hybrides aux moteurs thermiques plus efficaces, permettrait de s’affranchir d’une partie de la consommation pétrolière mondiale.
Ce mouvement semble aujourd’hui prendre de l’ampleur et de plus en plus de voix s’élèvent pour annoncer la fin prochaine du pétrole. Mais qu’en est-il réellement ? La transformation amorcée de la mobilité signe-t-elle la mort de l’or noir ?
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