Apprécié pour son rendement et son faible risque, l’investissement en parts de SCPI se voit parfois reprocher sa durée. C’est un placement immobilier de long terme, en effet. Pourquoi ne pas tirer profit de cette longévité en faisant de son portefeuille de SCPI un instrument de gestion patrimoniale utile tout au long de la vie, grâce au démembrement ? Analyse par Christian Micheaud du site PierrePapier.
Condition préalable à la réussite de cette stratégie : loger les SCPI dans une SCI familiale.
Qui n’a pas entendu parler du démembrement de propriété ? Cette technique juridique permet de répartir un bien immobilier, ou des parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), entre deux personnes : à l’une, l’usage du bien ou ses revenus (l’usufruitier) ; à l’autre, le reste du droit de propriété (le nu-propriétaire).
Appliqué entre parents et enfants, le démembrement apporte des solutions pratiques très intéressantes pour procurer des ressources temporaires à un enfant majeur, par exemple, ou pour anticiper la transmission successorale des parents sans diminuer leurs ressources. A condition toutefois de ne pas se tromper dans le choix de la façon de démembrer.
A éviter : le démembrement familial de parts de SCPI
Un démembrement de parts de SCPI peut se faire à deux moments : à l’achat ou, ensuite, par donation de l’usufruit ou de la nue-propriété des parts. Les achats démembrés entre des non-parents sont couramment pratiqués sans poser de problèmes. C’est le démembrement en famille qu’il est préférable d’éviter. Explications :
Démembrement dès l’acquisition des parts de SCPI
La première solution, la plus simple en apparence, consisterait, pour les parents, à acheter la nue-propriété de parts de SCPI, l’usufruit de ces parts étant acquis par l’enfant à la recherche de revenus. Ou inversement si ce sont les parents qui ont besoin d’un complément de revenu. Cette solution présente deux inconvénients : […]
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